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Marques et typographie : des logos aux lettres manuscrites

Le petit Musée des Marques - Frédéric Glaize, 27/10/2018

Ces quatre marques qui correspondent à des dépôts effectués entre 1966 et 1977, sont publiées ensemble ici en raison de leur aspect. Leur point commun réside dans le tracé manuscrit des lettres qui les composent. Comme l’écriture est quelque chose de très variable d’une personne à une autre, le fait d’utiliser une écriture manuscrite pour ...

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Ces quatre marques qui correspondent à des dépôts effectués entre 1966 et 1977, sont publiées ensemble ici en raison de leur aspect. Leur point commun réside dans le tracé manuscrit des lettres qui les composent.

Comme l’écriture est quelque chose de très variable d’une personne à une autre, le fait d’utiliser une écriture manuscrite pour tracer des logos leur confère généralement une personnalité forte. Diverses marques marques très connues (par exemple Paul Smith ou Disney) doivent ainsi la particularité de leur identité visuelle au fait qu’elles aient été tracées à la main.

On peut percevoir par un autre moyen l’impact de ce mode de tracé des caractères au travers des expérimentation de Sarah Marshall, graphiste néo-zélandaise, qui a utilisé un pinceau pour retracer des noms de marques célèbres. Le côté artisanal donne une perspective différente.

Pour la poignée de marques anciennes réunies ici, alors que le graphisme des lettres semble avoir été tracé à la main, il est probable que l’équilibre des caractères ne soit pas purement le fruit d’un geste improvisé.

marque française n°717940 (1966)
marque française n°1028325 (1977)
marque française n°8569 (1975)
marque française n°1030185 (renouvellement de 1977)

Fruité, la quatrième marque de la série ci-dessus, a été créée en 1963 par Evian, avant de passer entre les mains de Danone puis des Vergers de Savoie, société à laquelle elle finira par donner son nom. Pendant les années 1970, les campagnes de promotion de cette marque, dont certaines au son d’une composition musicale étrangement intitulée  “Prisencólinensináinciúsol”, mettaient en scène Michel Platini et Bernard Hinault.


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