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Jerry Lee Lewis, London, 1983

Actualités du droit - Gilles Devers, 30/05/2015

Un très grand musicien, un pilier du rock’n roll,… un inventeur resté...

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Un très grand musicien, un pilier du rock’n roll,… un inventeur resté finalement trop classique quand le rock explosait et devenait aussi une manière de vivre. Jerry Lee Lewis, qui il est vrai ne craint pas de jouer au cabot sur scène et de tout flamber dans la vie, est d’abord un grand classique du rock,… et qui l’assume. Dans les années 1980, alors que les Stones baissent d’un cran, l’inénarable Jerry Lee Lewis est revenu sur les grandes scènes. Le voici au Hammersmith Odeon de Londres, le 16 avril 1983.

La première partie du concert, c’est pour apprendre la grammaire Jerry Lee Lewis : I Don’t Want To Be Lonely Tonight, Come On In, mais aussi Sweet Georgia Brown ou Chantilly Lace, qui fait décoller le concert. Là, vous pouvez passer le son à +8.

Après la merveilleuse ballade Would You Take Another Chance On Me, on arrive Mona Lisa (28 :15), le tournant du concert. Mona Lisa est une histoire de la musique. Jerry Lee Lewis y est éblouissant au piano… (et très bien filmé, un régal). Ses deux solos sont impressionnants, avec ce message : le piano qui est d’abord un instrument de percussion, ne l’oublions pas. Il enflamme ensuite avec un pur rock, High School Confidential, là aussi pianiste éblouissant. Il fait tomber la veste pour un scriptural Trouble in Mind, suivi deTennessee Saturday Night, avant d’enchaîner avec un gospel Georgia On My Mind. Honnêtement on est là très haut, pile au point pour deux monuments, Life’s Railway To Heaven et What’d I Say, avec toujours la source du blues, le feu du rock, et cette puissance de jeu au piano. J’adore… Great Balls Of Fire, Whole Lotta Shakin' Going… L’orchestre ne joue le rock qu’en pensant au blues.

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