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La circoncision ordonnée sous astreinte…

Actualités du droit - Gilles Devers, 28/11/2013

Une histoire de divorce, qui relève en Israël du jugement par les tribunaux...

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Une histoire de divorce, qui relève en Israël du jugement par les tribunaux rabbinique.

Le couple se sépare avec un enfant de un an, et parmi les questions à résoudre, se pose la non-circoncision de l’enfant. Le père explique qu’il avait insisté pour que l’enfant soit circoncis dans les huit jours de la naissance, comme selon la tradition, mais la mère s’y était opposée sans raison. La mère a a répliqué qu’au départ la décision avait été prise compte tenu d'un problème de santé de l’enfant, qui rendait cette opération délicate, que le père était alors d’accord, et que c’est à l’occasion de la procédure de divorce qu’il avait changé d’avis.

28894.jpgPour le tribunal rabbinique, « La circoncision est un acte chirurgical standard pratiqué sur tous les garçons juifs, et par conséquent lorsqu'un des parents l'exige, l'autre ne peut repousser l'opération sauf pour des raisons médicales ». Les juges poursuivent : « Se conformer à l'exigence de la circoncision n'est pas une simple opération médicale. La circoncision - est exactement ce qu'elle signifie en hébreu : une alliance que Dieu a passée avec son peuple élu, la nation d'Israël ». Et la mère a été condamnée sous astreinte de 100 € par jour à faire circoncire son fils…

Elle a formé un recours, mais la cour de justice de Netanya a rejeté l’appel, soulignant qu’il était impossible d’admettre un précédent : « Cette tendance doit cesser immédiatement pour le bien de tous, supérieur à celui des individus ».

La mère a déclaré à la télé israélienne Canal 2 qu’elle refusait de faire pratiquer cette opération imposée, et qu’elle n’avait pas les moyens de payer l’astreinte. Elle envisage un recours devant la Cour suprême.


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