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Obama : Bientôt un deuxième Prix Nobel de la Paix ?

Actualités du droit - Gilles Devers, 7/11/2012

Mon ami Obama a eu la gentillesse de m’adresser son discours de victoire....

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Mon ami Obama a eu la gentillesse de m’adresser son discours de victoire.

retour_pays.gifMes chères compatriotes, mes chers compatriotes

Ouf, me voici réélu. Je vais enfin pouvoir appliquer mon programme, et ça va dépoter.

Tout d’abord, vous ne m’entendrez plus appeler notre pays « L’Amérique ». Nous sommes les Etats-Unis, et on va arrêter de se prendre le chou. J’adresse  toutes mes amitiés à tous les Etats d’Amérique, du Sud et du Nord.

Ensuite, je vais ramener notre niveau de dépenses militaires au niveau de notre population dans le monde. Il est impossible, sans causer des violations graves du droit, de maintenir ce qui est une aberration : la planète compte 6 milliards d’habitants, les Etats-Unis 300 millions et pourtant nous assurons 45% des dépenses militaires. Notre armée sert à dominer le monde, à imposer par la force nos choix politiques et économiques. C’est absolument inacceptable, et j’ai décidé de couper 90 % du budget de notre armée. Nous ferons comme tous les pays civilisés : une armée pour défendre nos frontières.

L’argent ainsi récupéré sera massivement réinvesti dans les programmes sociaux, et nous allons faire une vraie sécurité sociale fondée sur la solidarité devant le risque. Le système à la noix que j’ai fait voter, assurance privée obligatoire sous peine de sanction pénale, est indéfendable, c’est évident.

Enfin, les Etats-Unis vont devenir un Etat de droit. Il était temps ! Nous allons ratifier dès demain le traité de la Cour Pénale Internationale, le recours individuel devant le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU et celui devant la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme. Aussi, celui qui voudra critiquer notre politique, et ça deviendra difficile dès lors que nous allons cesser la politique de domination du monde, pourra exercer des recours en justice. Il n’y a aura donc plus de justification aux actions violentes conduites contre notre pays.

Bon. Voilà. On va redevenir un comme les autres. C’est si simple ! Mais, bien sûr, je ne pouvais pas le dire, car sinon, je n’aurais pas été réélu ! 


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