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Une idée du crime

Actualités du droit - Gilles Devers, 29/06/2015

Comme un enfant, notre sur-informée (de conneries) société soudain le...

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Comme un enfant, notre sur-informée (de conneries) société soudain le découvre le crime avec l’affaire de Saint-Quentin-Fallavier : une personne au profil commun, et donc avec de grosses taches, pour un motif futile bascule dans le crime, et ajoute des actes de barbaries… La vie de tous les jours de cours d’assises… Pas la peine d’en faire une apoplexie…

Je n'ai pas eu besoin de chercher longtemps pour trouver une affaire, racontée par Ouest-France d'hier. 

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Acte de barbarie : deux frères jugés aux assises

« Le vol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité, lorsqu’il est accompagné de violences ayant entraîné la mort, ou d’actes de barbarie. » Bien que noyée dans l’ordonnance de mise accusation, la phrase a résonné dans la cour d’assises, dès l’ouverture du procès.

Les deux hommes l’ont encaissée, bras croisés, dans le box des accusés. Il est reproché aux frères de 21 ans et 22 ans, d’être les auteurs d’un vol avec violence ayant entraîné la mort de Sylvain Cormary.

Les faits remontent au 1er juillet 2013, à Saint-Hilaire-des-Loges. Le duo, sans domicile fixe, se rend ce soir-là chez la victime. Sylvain Cormary qui vit également dans une très grande précarité, se fait agresser d’entrée.

Il est roué de coups. La maison est retournée pour être cambriolée… L’acte de trop : un seau d’excréments est versé sur la tête de la victime, puis les frères détalent avec divers objets de pacotille.

L’homme de 43 ans décédera le 4 juillet. Et pourquoi les frères SDF auraient commis de tels actes sur un homme autant démuni qu’eux ? Selon l'aîné « La première idée était de pouvoir se faire héberger. En même temps, on avait bu, et on a décidé de le voler. »

L'accusé, totalement enlisé dans ses explications, a soudain minimisé son implication. Il a chargé son cadet. « Je ne pensais pas qu’il aurait pu être aussi violent que ça. Moi, j’ai juste donné un coup de pied dans le dos. . »

Son jeune frère avoue avoir joué de la bombe lacrymogène dès l’ouverture de la porte, puis avoir asséné un coup-de-poing, ou encore divers coups de pieds.

« Par contre le seau d’excréments, c’est pas moi. J’ai dit à mon frère que c’était dégueulasse de faire ça. » Son aîné jure que c'est l’inverse. Les débats reprennent ce mardi, à 9 h ».

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Au moment des faits, Ouest-France avait ainsi raconté l’affaire, et notez les propos du maire.

Coups et actes de barbarie : un homme décède

Agressée à son domicile de Saint-Hilaire-des-Loges, en Vendée, dans la nuit de lundi à mardi, la victime est décédée hier. Deux suspects, deux frères, ont été placés en garde à vue.

C'est une amie qui a découvert la victime, dans sa maison située rue de l'Ancien-Bourg, à Saint-Hilaire-des-Loges, une commune située à l'est de Fontenay-le-Comte. Inquiète de ne pas avoir de nouvelles depuis plusieurs jours, elle s'est rendue à son domicile, mercredi en milieu de journée. Agé de 43 ans, Sylvain Cormary était inconscient. Son corps, tuméfié, portait de nombreuses traces de coups.

Transporté à l'hôpital de Fontenay-le-Comte puis au centre hospitalier de La Roche-sur-Yon, l'homme est décédé hier matin. « Les enquêteurs ont vu que divers objets avaient été volés au domicile, dont un téléphone portable. Les investigations ont conduit à interpeller deux hommes, mercredi en fin d'après-midi, vers 17 h 30 », indique le procureur de la République de La Roche-sur-Yon, Hervé Lollic. Ils sont soupçonnés d'être les auteurs des vols et des coups.

Bernard Boeuf, maire de Saint-Hilaire-des-Loges, est sous le choc: « J'ai été appelé par les gendarmes qui m'ont informé que Sylvain Cormary avait été attaqué. Mais je ne savais pas qu'il était décédé. C'était un homme discret, qui travaillait. Il vivait seul et sans enfant », précise-t-il.

Interpellés à Saint-Hilaire-des-Loges, les deux hommes ont été placés en garde à vue. Il s'agit de deux frères, d'une vingtaine d'années, décrits par le procureur comme « appartenant au milieu SDF ».

«Ce sont deux jeunes de l'assistance publique, je connaissais la famille où ils étaient, s'étonne le maire. Mais ils n'ont jamais posé de problème dans la commune. » Bernard Bœuf évoque l'aîné des deux « qui s'en est bien sorti, avec un bon travail ». Et un plus jeune, « qui traînait depuis son départ de la famille d'accueil, sans travail ». L'un d'eux aurait reconnu avoir porté des coups, dans la nuit de lundi à mardi.

Les deux frères avaient-ils l'intention de voler la victime quand ils se sont présentés à son domicile ? Voulaient-ils seulement se faire héberger ? « Les versions divergent », affirme le procureur.

Selon lui, la victime a pu être agressée avec une bombe lacrymogène, mais aussi « attachée avec du ruban adhésif ».

Les deux jeunes suspects seront présentés au parquet aujourd'hui vendredi. Le procureur indique qu'il devrait ouvrir une information judiciaire pour « vols avec violences ayant entraîné la mort, avec actes de barbarie ». La victime aurait probablement été aspergée avec le contenu d'un « pot de chambre ».

*   *   *

 

Ils sont venus se faire héberger chez une connaissance… Sans savoir pourquoi, ça tourne à l’hyper-violence. La victime est rouée de coup, pour un vol de pacotille … Les agresseurs laissent la victime mourante, lui vident un sceau d’excréments sur la tête, et prennent la fuite… Crime avec actes de barbarie… pour rien. C’est ça, le crime. C’est ça, la violence. 


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