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Anita O’Day, Une dame du grand jazz

Actualités du droit - Gilles Devers, 8/11/2014

Combien de rues, de boulevards, d’avenues Anita O’Day ? Aucun je...

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Combien de rues, de boulevards, d’avenues Anita O’Day ? Aucun je crois, et ça me désole… Anita O’Day, c’est une dame de notre jazz, une classe terrible, qui a joué avec tous les plus grands, une fée qui nous vient de Chicago, la deuxième plus belle ville du monde du jazz, après New York, et qui a illuminé la scène pendant soixante-dix ans.

Avec qui a chanté la belle Anita ? Avec tant et tant. Grâce à une formation très autodidacte, elle a su s’adapter à tout, en gardant cette touche si personnelle, si forte… Le conservatoire d’Anita, c’est Gene Krupa, Roy Eldridge, Louis Armstrong, Stan Kenton, Dinah Washington, Thelonious Monk, avant de plonger dans le be bop, pour y triompher, pour ensuite se naufrager dans cette merde qu’est l’héroïne, tout y perdre, puis revenir, et contre tous les scepticismes devant celle qui n’avait jamais crevé l’écran, rejoindre le plus bel album aux côtés d’Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan ou Carmen McRae. J’admire…. Anita nous a quittés en 2006, à 87 ans, alors qu’elle venait d’enregistrer un dernier album, Indestructible.

La voici pour deux concerts du temps de sa plénitude musicale.

En 1963, en Suède, avec Göran Engdahl au piano, Roman Dylag à la basse et John Poole à la batterie. Tout est sublime. Vous tomberez avec Sweet Georgia Brown qui ouvre le set, et je vous laisse admirer la personnalité d’Anita quand elle chante Fly Me To The Moon, puis Honeysuckle Rose, et un peu plus loin, Tea For Two.

Le second concert est enregistré en Norvège en 1970, avec George Arvanitas au piano, Jacky Samson à la basse et Charles Saudrais à la batterie. Let’s Fall In Love… Oui, c’est bien tout le problème…

Anita_O_Day___The_Life_of_a_Jazz_Singer.jpg


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