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Fichiers de police, un point

ITEANU Blog - Olivier ITEANU, 9/01/2013

Deux informations récentes ont attiré l’attention du public sur les fichiers de police en France, et le premier d’entre eux, le STIC.

Récemment, des internautes, se faisant passer pour des policiers et par simple appel téléphonique, obtenaient de vrais policiers, des informations sur un certain nombre de personnalités. Ces fuites provoquées, témoignent du peu de procédures pour l’accès à ces données pourtant sensibles.

Le 26 Décembre 2012, la CNIL par la voie d’un communiqué informait le public qu’elle procédait « actuellement » à un contrôle toujours du STIC. A cette occasion, le gendarme des données à caractère personnel, rappelait son précédent rapport de 2009 qui avait révélé des carences graves dans la gestion du STIC, notamment concernant la confidentialité des données s’y trouvant.

Nous allons passer en revue ci-après les principaux fichiers dits de police. Le monde de ces fichiers est rempli d’acronyme, sans doute parce qu’on ose pas dire tout haut et clairement de quoi il s’agit.

Pour des informations plus complètes, il conviendra de se reporter au très complet rapport d’information de la commission des Lois de l’Assemblée Nationale daté du 21 Décembre 2011, sur, justement, les fichiers de police. Un rapport volumineux qui pointe une situation inquiétante.

Le fichage pour tous, le STIC Le premier et le plus gros de ces fichiers de police est le STIC. L’acronyme STIC signifie Système de Traitement des Infractions Constatées. Il renfermait en 2009 de l’ordre de 6 millions d’individus mis en cause. Comme son nom l’indique, les personnes sont présentes dans le fichier car leur nom a été cité dans le... Lire Fichiers de police, un point


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