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Le prénom de la sécurité

Planète Juridique - admin, 7/06/2013

"-Il s'appelle Juste Leblanc ! -Ah bon, il n'a pas de prénom !" Le dîner de cons de Francis Veber.Nos ancètres les gaulois n'en avaient pas non plus, ils portaient un nom unique.Le nom de baptême apparaît au Moyen âge. On y ajoute généralement un surnom en rapport avec le lieu de naissance, la parenté, un métier (Tisserand) ou encore certaines caractéristiques physiques (Le borgne) pour mieux distinguer l'individu; il deviendra un nom de famille.Les prénoms multiples fleurissent en Toscane au XIVe siècle et mettront cinq siècles à traverser les Alpes. C'est à partir du XIXe siècle qu'en France on attribue un second et même un troisième prénom.Aujourd'hui les prénoms s'affranchissent de toutes les règles, cultures et continents. L'heure est à l'innovation et à l'originalité.Le prénom est l'une des informations contenues dans le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP).Pour éviter les erreurs affligeant ce dernier, le Comité chargé de préfigurer la création d'un registre national des crédits (fichier "positif"), préconise d'utiliser un identifiant sécurisé dérivé du Numéro d'Inscription au Répertoire (NIR) formé de 13 chiffres (c'est le Répertoire national d'identification des personnes physiques -RNIPP- qui est l'image des registres d'état civil et qui contient donc le ou les prénoms), malgré les difficultés de principe et juridiques que son utilisation soulève au regard de la loi "Informatiques et Libertés". Et c'est un euphémisme !Pour finir le sujet comme on l'a commencé, sur une citation, celle d'André Pronovost (écrivain québécois): " La sécurité, dans notre monde, a pour prénom l'argent. Hors de l'argent, point de salut." Si l'argent en est le prénom, le nom d'usage de la sécurité, c'est le rachat de crédit. Celui qui vous dit le contraire, invitez-le à dîner !

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"-Il s'appelle Juste Leblanc ! -Ah bon, il n'a pas de prénom !" Le dîner de cons de Francis Veber.Nos ancètres les gaulois n'en avaient pas non plus, ils portaient un nom unique.Le nom de baptême apparaît au Moyen âge. On y ajoute généralement un surnom en rapport avec le lieu de naissance, la parenté, un métier (Tisserand) ou encore certaines caractéristiques physiques (Le borgne) pour mieux distinguer l'individu; il deviendra un nom de famille.Les prénoms multiples fleurissent en Toscane au XIVe siècle et mettront cinq siècles à traverser les Alpes. C'est à partir du XIXe siècle qu'en France on attribue un second et même un troisième prénom.Aujourd'hui les prénoms s'affranchissent de toutes les règles, cultures et continents. L'heure est à l'innovation et à l'originalité.Le prénom est l'une des informations contenues dans le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP).Pour éviter les erreurs affligeant ce dernier, le Comité chargé de préfigurer la création d'un registre national des crédits (fichier "positif"), préconise d'utiliser un identifiant sécurisé dérivé du Numéro d'Inscription au Répertoire (NIR) formé de 13 chiffres (c'est le Répertoire national d'identification des personnes physiques -RNIPP- qui est l'image des registres d'état civil et qui contient donc le ou les prénoms), malgré les difficultés de principe et juridiques que son utilisation soulève au regard de la loi "Informatiques et Libertés". Et c'est un euphémisme !Pour finir le sujet comme on l'a commencé, sur une citation, celle d'André Pronovost (écrivain québécois): " La sécurité, dans notre monde, a pour prénom l'argent. Hors de l'argent, point de salut." Si l'argent en est le prénom, le nom d'usage de la sécurité, c'est le rachat de crédit. Celui qui vous dit le contraire, invitez-le à dîner !  

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