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Andrea Motis et Joan Chamorro : Le jazz du bonheur

Actualités du droit - Gilles Devers, 25/05/2013

Vous allez craquer. Craquer de chez Craquer. Craquer comme quand on...

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Vous allez craquer. Craquer de chez Craquer. Craquer comme quand on rencontre le bonheur, et ce bonheur, c’est une histoire espagnole. Joan Chamorro, un jeune vieux routier du jazz en Espagne a trouvé une perle, Andrea Motis, née à Barcelone et qui, à seize ans, le 1er décembre 2011, a ébloui le public du festival de jazz de Barcelone. Le début d’une immense aventure.  

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Fermez les yeux, écoutez d’abord le son de la trompette qui ouvre le concert avec Our Love Is Here To Stay… Eh oui, ce n’est pas Quincy Jones mais Andrea Motis. C’est magnifique. Quel son, et quelle assurance... On enchaîne pour la bossa, avec un splendide Desafinado. Vous êtes déjà perdus ? Moi aussi, et j’ai juste eu le temps de prendre mes gouttes car arrive Someday My Prince Will Come. (Je me porterais bien candidat, mais bon…) Avec la même aisance, vient un authentique New Orleans, Twenty For Hours A Day, qui porte à l’enthousiasme, avec les danseurs, Andréa au saxo ténor et un grand numéro d’Ignasi Terraza au piano… Mais pas de pause. Andrea Motis et Joan Chamorro nous ont préparé une surprise, pour décoller à la verticale… Un innocent one, two, three, four… et nous voici projetés dans un My Baby Just Cares For Me qui aurait emballé Nina Simone. Comme si ça ne suffisait pas, Andréa rejoint les danseurs. Quel bonheur !

Nouvel appel au quatre temps… Cette fois-ci c’est un quatuor à cordes qui répond avec un retour à la bossa How Intensitive… Mais ils savent tout faire ? Andrea Motis et Joan Chamorro repartent illico… pour le meilleur de be-bop : Dizzy Atmosphere, avec Andrea qui excelle à la trompette. Puis viennent de grands classiques du jazz : Andrea chante Body and Soul, votre cœur va pleurer…, puis Crazy He Calls Me et Lullaby Of Birdland. Non, mais franchement… Tous les musiciens se régalent. Vient, je crois, le meilleur quand avec son incroyable simplicité, Andréa chante, juste accompagnée de la guitare et de la contrebasse, un Halellujah qui donne une idée des immenses années qui l’attendent. Admirons.

Et c’est la fin,... pour ce soir. On retrouve le son éclatant de la trompette d’Andréa pour I Can't Believe You're In Love With Me… Ben si, justement.

Le génial Joan Chamorro, qui joue de la contrebasse du sax baryton et du sax tenor veille sur la perle et emballe l’orchestre qui, comme nous, se régale : Ignasi Terraza au piano, Josep Traver à la guitare et au banjo (indispensable pour le New Orleans), Iscle Datzira au sax tenor et à la clarinette, Eva Fernández au sax alto, au sax soprano et à la clarinette, David Mengual à la contrebasse et Esteve Pi à la batterie. Pour le p’tit fun avec le quartet à cordes, les violons sont Edurne Vila, Marc Armengol et Ignasi Ferrer alors qu’Esther Vila est au violoncelle. Les danseurs, sans qui la fête ne serait pas complète : Jana Grulichová, Jordi Mundet Cordó, Neus Castells Marcé, Xavi Recuenco Betriu.

L’enregistrement est entrecoupé de quelques minutes d’entretien avec Andrea Motis et Joan Chamorro. Je vous quitte, c’est l’heure de mon cours d’espagnol.

Bonne soirée à Barcelone.

http://www.youtube.com/watch?v=TMpwRzX4JpI

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