Actions sur le document

Racisme anti-blanc : A côté de la plaque...

Actualités du droit - Gilles Devers, 27/04/2013

Hier, devant le TGI de Paris, c’était l’heure de régler le compte du...

Lire l'article...

Hier, devant le TGI de Paris, c’était l’heure de régler le compte du racisme anti-blanc. En fait, l’affaire jugée était celle d’une agression à une station RER,... et la mise en scène de la LICRA fait un grand plouf, malgré le soutien poussif du parquet. 

Au départ, on nous a vendu cette histoire 

bidon_normandie.jpg« Les faits remontent à septembre 2010. Arnaud attend tranquillement son train sur le quai de la gare du Nord. Soudain, sans raison apparente, trois individus d'une vingtaine d'années l'insultent de «sale Blanc» et de «sale Français». Ils l'agressent, le rouent de coups et utilisent des bouts de verre pour le balafrer au visage. Trente jours d'interruption temporaire de travail (ITT) sont prononcés.

« Grâce à la vidéosurveillance, les policiers ont pu identifier et arrêter un des agresseurs. Les deux autres sont en fuite. "C'est rare d'avoir dans ce genre de dossier des preuves aussi fortes. Généralement, c'est parole contre parole. Or, ici, il y a la bande vidéo du quai qui montre l'agression et par ailleurs, des témoins ont entendu les insultes", explique Me Nadia Moutchou, l'avocate de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, qui se porte partie civile.

«Dans le contexte actuel, l'affaire est symbolique. Mais ça reste une affaire de racisme malheureusement banale. Je plaiderai sans pudeur», précise-t-elle ».

Ce récit, c'est du racisme. Le problème est que ce récit n'a rien à voir avec les faits. Du pur bidon.

Hier, c’était sérieux, car c’était le procès. Aussi, la LICRA avait dégagé mon excellente consoeur Nadia Moutchou pour laisser plaider de la graine de bâtonnier, avec mon excellent confère Mario-Pierre Stasi.

Les faits sont ceux d’une grave agression

vache_normande.jpgAu petit matin, un usager des transports en commun est emmerdé : « donne-moi une clope ». Refus, et on se retrouve quelques minutes plus tard sur le quai du RER à la station Gare du Nord.

Un premier coup part. Mais l’usager se défend, et met à terre son agresseur. Là arrive un autre lascar qui blesse grièvement l’usager avec un objet contondant, causant une plaie de quinze centimètres de long sur la joue. Plusieurs témoins assistent à la scène, qui est filmée. L’usager s’écroule et les agresseurs prennent la fuite. Les témoins entendent alors les cris de «sale blanc» et de «sale Français», sans avoir repéré lequel des agresseurs les a proférés.

Seul un mec, 29 ans, a été arrêté. En fonction de l’exploitation des vidéos, ce n’est pas celui qui a porté le coup. Il a un casier noir comme un corbeau : sept condamnations. Il reconnait avoir participé à l’agression.

Pour ces faits, le procureur a requis quatre ans, dont trois fermes. Tout concourrait à une peine sévère : gravité de l’agression,  lieu, importance des séquelles, futilité du motif (une cigarette), mode opératoire en attaquant en surnombre et de dos, usage d’une arme, manque de franchise vis-à-vis de la victime, casier sinistré...

Bref, quatre ans de réquisition, dont trois fermes, il n’y a rien de trop.

L’affaire a été mise en délibéré. Le tribunal se laisse le temps de la réflexion et rendra son jugement plus tard.

Que vient faire ici le racisme anti-blanc ?    

menier_detoure_t.800.jpgEcoutons le brave avocat anti-raciste 100% pur sucre de la LICRA : «Nier l’existence du racisme anti-blanc est dangereux. La loi ne prévoit pas que l’on se préoccupe de la pigmentation de la peau de l’auteur d’un acte raciste». Certes. Mais la loi prévoit qu'on juge les faits... pas les récits.

Quel racisme anti-blanc ?

1/ Le mobile de l’agression n’a rien à voir avec le racisme. Deux sales mecs agressent une personne qui a refusé de donner une clope, et l’un deux porte, de l’arrière, un coup avec une arme contondante.  

2/ L’agresseur est blanc. Un blanc peut proférer des propos racistes contre un autre blanc... Ces fables alimentent les sites d’extrême-droite et la campagne de Copé. Pour le reste, on attend des faits.

3/ On ne sait pas qui a tenu les propos. Les témoignages sont contradictoires, et il n’existe aucune certitude pour les imputer au seul agresseur arrêté.

4/ Les propos viennent après l’agression, devant les passants, pendant que les agresseurs se cassent. Nous avons donc à faire à de beaux fumelards qui cherchent à créer un alibi en inventant un motif raciste.

Mon amusant et excellent confère Alain Jakubowicz, président de la LICRA, commente : « Pour nous, c'est une question de principe, c'est un message qu'on envoie. Évidemment, on ne fait pas d'amalgame, on se rend bien compte que les Français blancs ne sont pas majoritairement victimes du racisme dans leur propre pays ».

Oui, c’est sûr, une affaire tous les dix ans, et complétement bidonnée, ça ne fait pas un phénomène majoritaire.

Il poursuit : « Certains nous reprochent de faire le jeu de l'extrême droite, mais je ne veux pas abandonner ce combat aux extrémistes ». Diable, mais qui sont ces méchants de « certains »? La Ligue Internationale contre les Bidons ?

bidons-du-au-l-000184189-4.jpg

La LICRA : des bidons de toutes les tailles, pour toutes vos indignations


Retrouvez l'article original ici...

Vous pouvez aussi voir...