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Ray Charles, Sao Paulo 1963

Actualités du droit - Gilles Devers, 18/08/2013

Juste cinquante ans… En 1963, le jeune Ray Charles s’était déjà imposé...

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Juste cinquante ans… En 1963, le jeune Ray Charles s’était déjà imposé comme un maître du jazz, et voici une bien belle signature avec ce concert de Sao Paulo. Tout est impeccable : le grand Ray, magnifique au piano et au micro, un grand orchestre qui tourne, pulse, relance, à la fois complice et contradicteur, et les extraordinaires Raelets, charmeuses, chaleureuses et tellement jazzy, sans lesquelles ce ne serait pas un concert de Ray Charles.

 

Le concert démarre en trombe avec What’d I Say, Take These Chains From My Heart et You Are My Sunshine. Ce palie franchi, nous voici avec le Ray Charles, très musicien dans Don’t Set Me Free, Carry Me Back To Old Virginny et My Bonnie. Le concert se poursuit avec les racines, savoir un grand blues In The Evening. Puis les classiques… Les musiciens se régalent et nous régalent : Just A Little Lovin’, You Don’t Know Me (non mais quelle voix…), Margie  swing, tout ceci pour lancer un Hit The Road Jack, mille fois joué, et toujours aussi bluffant. L’orchestre semble parti pour ne pas s’arrêter: Moanin’, Birth Of A Band, Hallelujah I Love Her So


Jazz Magazine de ce mois d’août publie un dossier « 1963, l’année fantastique » avec notamment un article polémique Franck Ténot éreintant une critique parisienne dominante pour laquelle Ray Charles et les Raelets n’étaient qu’un sous-produit commercial. Je vous livre juste la conclusion : « Allons, si vous n’aimez pas Ray Charles, dites simplement que le jazz ne vous intéresse plus. Mais surtout, ne venez pas, attardés comme toujours, lui tresser des couronnes posthumes comme vous le faites aujourd’hui pour Bessie Smith, Fats Waller et Billie Holiday. Il est de la même trempe ».   

Cool, Franck, tu as bien plaidé… 

http://www.youtube.com/watch?v=qRlqjUIjryI

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