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La motivation d’un élu local

Planète Juridique - admin, 9/04/2014

En septembre 2006, j'annonçais dans ce billet, ma première participation (dans le public!) à un conseil municipal de ma commune. J'ai ensuite participé à la tenue d'un bureau de vote. Et un jour, on m'a demandé si j'acceptais d'essayer de devenir conseiller municipal.


Sur ce blog, j'ai raconté un peu quelques unes des facettes de mon activité de conseiller:
- l'élection du maire (Habemus Papam)
- la participation aux commissions (Fluctuat nec mergitur)
- les élections sénatoriales de 2008 (Un train de sénateur)
- les actions caritatives (La banque alimentaire et Merci)
- les collections de panneaux de limitation de vitesse (Les anciens et la vitesse)
- les élections européennes de 2009 (Journal d'un bureau de vote)
- les discussions en conseil municipal (Bio, nature et pollution)
- les élections régionales de 2010 (De l'autre côté du bureau)
- l'accueil des gens du voyage (Au nom de la commune)
- la décision contestée (L'insolence des riches)
- l'archaïsme salutaire (Vous ne pourrez pas vérifier)

Jusqu'au jour où il a bien fallu se représenter devant les électeurs (Ensemble, avec Vous et pour Tous, continuons) et cherchez à les convaincre de voter pour nous (Porte à porte).

Maintenant que les élections municipales de 2014 sont terminées, et que je suis réélu pour six ans, le travail continue.

Mes motivations ont-elles changées ?

En 2006, j'avais 42 ans, l'âge magique. J'étais curieux de savoir ce qu'il se passait sur ma commune. J'avais envie de connaître ses développements, son avenir, ses potins.

En 2008, j'avais envie de donner mon avis, même s'il n'était pas toujours suivi.

En 2014 (à 50 ans donc), j'ai envie de vraiment faire avancer certains dossiers qui me tiennent à cœur. C'est pour cela que j'ai proposé au Maire de me confier tous les dossiers en rapport avec le numérique. Il a accepté de me nommer "conseiller délégué au développement du numérique". Je vais pouvoir travailler aux propositions d'évolutions de la commune dans ce domaine, les présenter en commission, puis ensuite au conseil municipal.

Mes objectifs sont les suivants:
- améliorer la communication élus-citoyens, mairie-citoyens et élus-mairie (listes de diffusion, panneaux d'affichage numérique, espaces numériques de travail, réseaux sociaux, textos, etc.)
- encourager l'utilisation maximale des logiciels open source
- promouvoir l'open data
- préparer l'arrivée (un jour?) de la fibre jusqu'à l'habitant (FTTH) par la pose de fourreaux sur tous les travaux de voirie et lors de tous les aménagement de lotissements
- encourager la formation numérique des aînées
- faciliter la circulation de l'information
- permettre les réunions à distance grâce aux visioconférences logicielles
- dématérialiser les documents dès que c'est utile...

J'ai quelques idées qui paraissent farfelues au premier abord: filmer le conseil municipal et mettre en ligne les vidéos sur une chaîne YouTube communale, créer un festival numérique, une page Facebook pour la mairie, un atelier GNU/Linux, un atelier d'échange de clefs GPG...

Les idées ne manquent pas, la motivation non plus.

Il reste à prendre en compte les aspects légaux, administratifs, les habitudes, les avis des autres, les aspects financiers, l'inertie générale, la peur du changement, la peur de l'inconnu...

Maintenant qu'un grand nombre de citoyens disposent d'un ordinateur dans leur téléphone, cela devrait être plus facile car l'informatique fait moins peur.

Il suffit juste de ne pas oublier ceux qui n'y ont pas accès.
Il ne faut pas non plus oublier ceux qui ont des handicaps (visuels, auditifs, etc.).
Il ne faut laisser personne sur le côté.
Yapuka...

Lire l'article...

En septembre 2006, j'annonçais dans ce billet, ma première participation (dans le public!) à un conseil municipal de ma commune. J'ai ensuite participé à la tenue d'un bureau de vote. Et un jour, on m'a demandé si j'acceptais d'essayer de devenir conseiller municipal.


Sur ce blog, j'ai raconté un peu quelques unes des facettes de mon activité de conseiller:
- l'élection du maire (Habemus Papam)
- la participation aux commissions (Fluctuat nec mergitur)
- les élections sénatoriales de 2008 (Un train de sénateur)
- les actions caritatives (La banque alimentaire et Merci)
- les collections de panneaux de limitation de vitesse (Les anciens et la vitesse)
- les élections européennes de 2009 (Journal d'un bureau de vote)
- les discussions en conseil municipal (Bio, nature et pollution)
- les élections régionales de 2010 (De l'autre côté du bureau)
- l'accueil des gens du voyage (Au nom de la commune)
- la décision contestée (L'insolence des riches)
- l'archaïsme salutaire (Vous ne pourrez pas vérifier)

Jusqu'au jour où il a bien fallu se représenter devant les électeurs (Ensemble, avec Vous et pour Tous, continuons) et cherchez à les convaincre de voter pour nous (Porte à porte).

Maintenant que les élections municipales de 2014 sont terminées, et que je suis réélu pour six ans, le travail continue.

Mes motivations ont-elles changées ?

En 2006, j'avais 42 ans, l'âge magique. J'étais curieux de savoir ce qu'il se passait sur ma commune. J'avais envie de connaître ses développements, son avenir, ses potins.

En 2008, j'avais envie de donner mon avis, même s'il n'était pas toujours suivi.

En 2014 (à 50 ans donc), j'ai envie de vraiment faire avancer certains dossiers qui me tiennent à cœur. C'est pour cela que j'ai proposé au Maire de me confier tous les dossiers en rapport avec le numérique. Il a accepté de me nommer "conseiller délégué au développement du numérique". Je vais pouvoir travailler aux propositions d'évolutions de la commune dans ce domaine, les présenter en commission, puis ensuite au conseil municipal.

Mes objectifs sont les suivants:
- améliorer la communication élus-citoyens, mairie-citoyens et élus-mairie (listes de diffusion, panneaux d'affichage numérique, espaces numériques de travail, réseaux sociaux, textos, etc.)
- encourager l'utilisation maximale des logiciels open source
- promouvoir l'open data
- préparer l'arrivée (un jour?) de la fibre jusqu'à l'habitant (FTTH) par la pose de fourreaux sur tous les travaux de voirie et lors de tous les aménagement de lotissements
- encourager la formation numérique des aînées
- faciliter la circulation de l'information
- permettre les réunions à distance grâce aux visioconférences logicielles
- dématérialiser les documents dès que c'est utile...

J'ai quelques idées qui paraissent farfelues au premier abord: filmer le conseil municipal et mettre en ligne les vidéos sur une chaîne YouTube communale, créer un festival numérique, une page Facebook pour la mairie, un atelier GNU/Linux, un atelier d'échange de clefs GPG...

Les idées ne manquent pas, la motivation non plus.

Il reste à prendre en compte les aspects légaux, administratifs, les habitudes, les avis des autres, les aspects financiers, l'inertie générale, la peur du changement, la peur de l'inconnu...

Maintenant qu'un grand nombre de citoyens disposent d'un ordinateur dans leur téléphone, cela devrait être plus facile car l'informatique fait moins peur.

Il suffit juste de ne pas oublier ceux qui n'y ont pas accès.
Il ne faut pas non plus oublier ceux qui ont des handicaps (visuels, auditifs, etc.).
Il ne faut laisser personne sur le côté.
Yapuka...


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