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Un coup d’œil sur la presse iranienne

Actualités du droit - Gilles Devers, 4/08/2015

Depuis l’accru sur le nucléaire, toute l’Europe se presse à Téhéran, et le...

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Depuis l’accru sur le nucléaire, toute l’Europe se presse à Téhéran, et le président Hassan Rohani est attendu à Paris pour ce mois de novembre. Il va donc falloir ce mettre à jour, car ce retour de l’Iran ouvre une grande période de changement. En déplacement à Dubaï ce 2 aout, Rohani a commenté ces évènements : « Cette idée selon laquelle nous n'aurions que deux options face au monde, soit nous soumettre, soit le vaincre, est illogique : il existe aussi une troisième voie, de coopération constructive avec le monde dans le cadre des intérêts nationaux. Nous avons travaillé avec les Nations unies sans guerre, sans supplier ni nous soumettre, mais avec logique, négociation et diplomatie. Du point de vue des Occidentaux, hier, nous étions un pays menaçant ; aujourd'hui, nous sommes un pays avec lequel il faut conclure un accord ».

Rien de tel pour se faire une opinion que de revenir à la source, et pour suivre l’actualité iranienne, je me permets de signaler le site francophone IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting).

Voici quelques extraits de la presse de Téhéran de ces derniers jours.

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4 août 

"Mardomsalari"

Dans une note, Zarif rappelle aux Arabes une nécessité stratégique

Dans le cadre de sa politique de bon voisinage, en tant que priorité stratégique, dans la politique étrangère de Téhéran, Mohammad-Javad Zarif a fait publier un article, dans quatre importants journaux. «Une recommandation morale ou une nécessité stratégique», tel est le titre de l’article que M. Zarif vient de faire publier, par ces journaux arabophones. Dans cet article, Zarif a proposé la création d’un «forum de dialogue régional», au Moyen-Orient, avec pour but de faciliter l’interaction avec les pays voisins et de la région. «L’instauration d'un forum de dialogue régional, sur fond des objectifs communs et de certains principes généraux faisant l’objet de l’entente, par les pays de la région, semble être nécessaire et décisive», écrit Mohammad-Javad Zarif. Toujours, selon le chef de la diplomatie iranienne, les négociations stratégiques aboutiront, aussi, au renforcement des liens entre les pays de la région. «Ma tournée régionale, dans trois pays arabes (le Koweït, le Qatar et l’Irak), tout de suite après la signature de l’accord historique nucléaire entre l’Iran et les 5+1, à Vienne, illustre cette stratégie et ce regard spécial que l’Iran porte sur ses voisins. Aujourd’hui, avec l’accord nucléaire de Vienne, et la fin de 12 années de tensions inutiles, que, d’ailleurs, certains ont, malignement, exploitées, il a été prouvé que l’Iran n’a jamais été une menace, pour les autres, et, surtout, pour ses voisins. Au contraire, par ses idées constructives, Téhéran plaide pour la sécurité et la stabilité régionales, pour tous. En tant qu’"îlot de stabilité", dans la région instable du Moyen-Orient, l’Iran ne peut pas rester indifférent envers l’instabilité touchant les pays voisins ou de la région. Suivant les principes de respect envers la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale des pays, la RII a la conviction que sa sécurité est indissociable de celle des pays de la région. La proposition de créer un forum de dialogue régional, aussi, confirme, encore, le message d’amitié et de fraternité que l’Iran veut transmettre, dans le sens du développement des coopérations entre les pays voisins ou de la région. En fait, le règlement sérieux de la crise de l’insécurité et du terrorisme exige des négociations régionales globales, dans une ambiance amicale», a proposé Zarif, toujours, dans cette note.

 

"Javan"

Le mur diplomatique irano-russe, devant l’aventurisme, sur les frontières syriennes

Sur le plan militaire et diplomatique, la crise syrienne suit d’importantes évolutions. Simultanément aux tentatives des Turcs et des Américains, qui se sont accordés, dans le cadre d’un plan ambigu, sur une zone de sécurité, au Nord, les activités diplomatiques de Téhéran et de Moscou se multiplient, pour mettre fin à une crise de quatre ans, en Syrie. Selon le web site du "Wall Street Journal", le Président américain, Barack Obama, a autorisé l’armée de l’air américaine à épauler les opposants armés, (soutenus par Washington), face aux éventuelles attaques d’autres groupes, tel Daech, ou même de l’armée syrienne. Cette décision d’Obama a été médiatisé, après que les responsables turcs avaient fait état, il y a, presque, environ, dix jours, de leur accord avec les Américains, pour créer «une zone de sécurité dépourvue de Daesh». Pour les commentateurs, il s’agit d’un accord ambigu, qui rappelle le scénario libyen, et qui vise outre Daesh, le gouvernement de Damas. Après la publication de ce rapport par le "Wall Street Journal", la Russie, en publiant un communiqué, a dénoncé un tel plan visant à créer une zone d’exclusion aérienne américaine, en Syrie. Pour Moscou, ce plan ne peut que saper les efforts du gouvernement syrien, pour lutter contre les Takfiris. Moscou a, à maintes reprises, constaté que les soutiens militaires et financiers aux opposants syriens ne peuvent que déstabiliser davantage la Syrie.

 

"Hemayat"

Les évolutions yéménites, du point de vue du Droit international  

Ces derniers jours, nous sommes témoins des attaques d’envergure des Saoudiens ou, plus précisément, de la coalition soi-disant arabe contre le peuple yéménite. Ces atrocités et ces agressions sont traitables, sous divers angles. Il est important de voir ces agressions saoudiennes, sous ses dimensions juridiques. Il revient aux juristes et aux responsables des droits de l’Homme de prendre en considération les dimensions juridiques de ce recours «illégitime» à la force, par l’Arabie, et sans l’aval du Conseil de sécurité, responsable de la sauvegarde et de la sécurité internationale. L’agression saoudienne est une violation flagrante du droit international et doit faire l’objet d’une poursuite judiciaire. Un pays indépendant et souverain, le Yémen, a été agressé, de même que son peuple, qui a été attaqué, par voie aérienne et maritime, devant le mutisme de l’ONU et du Conseil de sécurité, qui n’ont pas su assumer leur responsabilité, à cet égard, qui est la sauvegarde de l’intégrité territoriale et de l’indépendance des pays.

 

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août

 

«Khorasan»

 

Les délégations européennes, en route, pour Téhéran

 

Après la visite de Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, à Téhéran, à présent, on attend l’arrivée d’une haute délégation espagnole, dans la capitale iranienne. Depuis la formation du gouvernement du Président Hassan Rohani, les relations entre l’Iran et l’Espagne ont connu des changements concrets, et, actuellement, un processus de développement accru des relations bilatérales, dans les domaines politique, économique et culturel, est en train de prendre forme, d’autant plus qu’on peut dire qu’on assiste à l’avènement d’une nouvelle ère, dans les relations Madrid/Téhéran. Cette nouvelle ère a commencé, l’année dernière, avec la visite, à Téhéran, de José Manuel Garcia Margallo, le ministre espagnol des Affaires étrangères, et avec la visite, à Madrid, effectuée, cette année, par Mohammad-Jjavad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, elle a atteint son apogée. Actuellement, ces changements sont en train d’être accomplis, avec la visite, à Téhéran, de 3 ministres espagnols, car il n’est jamais arrivé que 3 ministres-clés européens, à savoir, le ministre de l'Industrie, de l'Energie et du Tourisme et le ministre du Développement se déplacent, simultanément, en Iran. Et ce, alors qu’une délégation de PDG et de représentants de 40 à 50 entreprises espagnoles accompagnera ces 3 ministres. Cette visite revêt une importance économique, toute particulière, selon les observateurs. L’ambassade d’Iran, en Espagne, a fait état de l’augmentation du nombre des demandes de visa, notamment, de la part des secteurs politiques et économiques espagnols. Il est prévu, aussi, que le président autrichien se rende, en Iran, au mois de septembre, à la tête d’une délégation politique et économique.

 «Afarinesh»

 

Le ministre saoudien de la Défense menace le Koweït d’invasion militaire

 

En réaction à la protestation du Koweït contre la suspension de l’exploitation conjointe du champ pétrolier Al-Khafaji, par l’Arabie saoudite, le ministre saoudien, Mohammad ben Salman, a menacé le Koweït d’invasion militaire et d’annexion au territoire saoudien. Selon Ash-Sharq al-Awsat, des sources d’informations, dans les pays arabes du Sud du golfe Persique, rapportent que Mohammad ben Salman a prétendu, aussi, que, non seulement, les champs pétroliers d’Al-Khafaji, mais que l’ensemble du territoire koweïtien appartenait, historiquement, à l’Arabie saoudite. Ces sources ajoutent que le ministre saoudien de la Défense aurait dit, dans une réunion : «Nous avons sauvé le Koweït des mains de Saddam Hussein, mais il n’y a personne, aujourd’hui, pour sauver les Koweïtiens de nos mains. Le Koweït, dont le territoire ne représente qu’un quart de la ville de Riyad, n’a rien, pour se croire supérieur à nous». Par ailleurs, le quotidien koweïtien, "Al-Raï", a écrit que les litiges pétroliers entre le Koweït et l’Arabie saoudite entre dans une phase sensible. Le journal estime que la tension est dûe à la réponse ferme du ministre koweïtien du Pétrole à son homologue saoudien, qui a écrit, dans une lettre, que l’Arabie saoudite serait responsable de tous les frais et les dommages financiers et matériels de la suspension de l’exploitation conjointe du champ pétrolier d’Al-Khafaji. Le ministre koweïtien a ajouté que cette suspension a violé l’article 6 de l’accord signé par les deux pays, en 2010.

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1° août

"Tabnak"

 

Zarif : "Maintenant, c’est le tour d’Israël"

 

Dans une note, intitulée "L’Iran a signé l’accord nucléaire, maintenant, c’est le tour d’Israël", le ministre iranien des A.E, Mohammad-Javad Zarif, a demandé à la communauté internationale de se pencher sur les armes nucléaires du régime sioniste. Selon l’ISNA, le texte rédigé par Zarif est le suivant : "Nous et les parties négociatrices, au sein des 5+1, avons pu transformer le programme nucléaire d’Iran d’une crise inutile à un cadre de coopération, dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, et la non prolifération des armes nucléaires, et même au-delà". Selon Zarif, dans son tweet, l’accord de Vienne n’est pas un plafond, mais une fondation forte et renforcée, sur laquelle nous devons bâtir une structure. Le plan global d’action commune, qui s’avère être le nom officiel de cet accord, a stabilisé le nom de l’Iran. Par conséquent, c’est le moment de généraliser cette situation à l’ensemble du Moyen-Orient. Selon Zarif, il est extraordinaire et historique que les pays dépourvus d’armes nucléaires, comme l’Iran, aient effectué d’avantage d’actes concrets, par rapport aux démarches réalisées par les pays détenteurs d’armes nucléaires, dans le sens de la stabilité du régime de non-prolifération nucléaire. Les pays détenteurs d'armes de destruction massive se sont efforcés de ne pas respecter leurs engagements, en vue d’un désarmement, conformément au contenu du Traité de Non-prolifération nucléaire, ( TNP), et des lois internationales.

 "Keyhan"

L’Arabie, architecte de crimes et châtiments

 

Les récents évènements de ces 2 dernières semaines, à Aden, ont soulevé beaucoup de questions. Est-ce que la situation, au Yémen, a changé, au détriment d’Ansarallah et au profit du régime saoudien ? Est-ce que le processus de la résistance populaire, au Yémen, s'est essouflé, et est-ce que les bombes et les missiles ont vaincu la volonté d'hommes loyaux ? Quel sera le destin de la guerre ? Voici quelques remarques importantes, à ce sujet. Les affrontements de ces 2 dernières semaines ont permis aux éléments liés au régime saoudien d'investir la moitié Sud et Est d’Aden, et ce, alors que, dans cette même région, les affrontements ne sont pas finis. Selon les Américains, la situation prévalant dans les régions Sud d’Aden s’avère être fragile et réversible. Par ailleurs, les régions du Nord d’Aden sont menacées, et les accrochages, dans le Sud et l’Est d’Aden sont permanents, ce qui a conduit à l'instauration d'un cessez-le-feu de 5 jours. Selon les observateurs politiques, le cessez-le-feu annoncé est lié à la difficulté des opérations des Saoudiens et des Emiratis. Le régime saoudien fait en sorte d'accéder à une grande victoire et il est prêt à commencer un processus politique. C'est ainsi que les Saoudiens ont tenté, aux 2 niveaux, régional et interne, de se diriger vers un compromis, mais selon les évaluations techniques, le régime saoudien envisage de développer ses opérations militaires, au cours des prochains jours, afin de provoquer des évolutions conduisant à un compromis factice, tout en menant des raids aériens, d’une  sauvagerie sans commune mesure, contre le Yémen, provoquant en cela la colère de l’opinion publique. Le régime saoudien tente, en fait, d’étendre les opérations militaires aux régions du Nord d’Aden et aux provinces de Lahij et de Taëz.

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 30 juillet

 

«Ressalat»

 

"Ahmad Shahid a reçu un pot-de-vin saoudien" (Mohammad-Javad Larijani)

 

Le secrétaire du Bureau des droits de l’Homme au pouvoir judiciaire iranien, Mohammad-Javad Larijani, a déclaré que le rapporteur spécial du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, pour l’Iran, Ahmad Shahid, avait reçu un pot-de-vin, de la part de l’Arabie saoudite, pour présenter des rapports négatifs, sur la situation des droits de l’Homme, en Iran. «Il est curieux de voir que ce monsieur ne s’efforce même pas de sauver la face, et il est devenu l’acteur médiatique d’un complot d’intoxication anti-iranienne», a déclaré Mohammad-Javad Larijani. «Il ne cesse de présenter son dossier de 2.000 cas de violation des droits de l’Homme aux différents médias, mais il n’a même pas un document, pour étayer ses allégations. C’est parce qu’il n’a pas de méthode, pour ses recherches, et dit tout le temps que l’on ne l’autorise pas à voyager, en Iran. Mais celui qui copie ses rapports, sur des sites web, aurait-il, vraiment, besoin de se rendre sur le terrain, pour vérifier 2.000 cas, en trois jours ?», a déclaré M. Larijani. Evoquant la révélation du pot-de-vin d’un million de dollars que l’ambassade d’Arabie saoudite, au Koweït, a donné à Ahmad Shahid, M. Larijani a déclaré : «L’Iran est la plus grande démocratie du Moyen-Orient, région où les femmes n’ont pas le droit de conduire, dans certains pays voisins, où les gens sont tués, dans la rue d’un autre pays, en pleine manifestation pacifique, tandis que les Occidentaux préfèrent fermer leurs yeux sur ces réalités».

 

 «Jahan-e San’at»

Le triple jeu d’Erdogan

Les événements, qui se produisent, aujourd’hui, en Turquie, évoquent une guerre totale, sur tous les plans. Sur le plan intérieur, l’échec du Parti pour le développement et la justice, (AKP), qui n’a pas réussi à obtenir la majorité absolue du parlement, semble avoir poussé le Président Recep Tayyip Erdogan à mobiliser les sentiments patriotiques des Turcs, afin de faire croire à l’insécurité et aux menaces terroristes, pour rendre le terrain propice à la tenue d'élections anticipées, en souhaitant que, cette fois-ci, l’AKP puisse obtenir la majorité perdue. Dans le cadre de ce plan, le parti au pouvoir, à Ankara, qui avait, toujours, fermé les yeux, sur les crimes des organisations terroristes, comme Daech, dans les pays voisins, c’est-à-dire, la Syrie et l’Irak, semble changer d’approche, d’un jour à l’autre, pour des interventions militaires à l’étranger. Sous le prétexte de venger une opération terroriste meurtrière, à Suruç, Ankara a saisi l’occasion, pour attaquer, à la fois, les positions de Daech, en Syrie, et celles du Parti des travailleurs du Kurdistan, (PKK), en Irak. L’autre but de ce projet est de mettre, définitivement, fin aux espoirs des Kurdes, pour la paix. Mais ce jeu triple d’Ankara est contesté, à l’intérieur et l’extérieur de la Turquie, car ce jeu dangereux peut aggraver davantage les tensions, tant en Turquie, qu’au Moyen-Orient. 

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28 juillet

"Khorasan"

Les dimensions et les buts des visites des Européens, en Iran?

Après l’arrivée du vice-chancelier allemand, en Iran, aujourd’hui, c’est le tour de Mme Mogherini, responsable de la politique extérieure de l’UE, et demain, ça sera le tour du ministre français des A.E, Laurent Fabius, d’effectuer une visite, en Iran. De même, le ministre italien des Affaires étrangères sera, à Téhéran, le 4 aout, et le président autrichien se rendra, à Téhéran, le 7 septembre. Alors que l’arrivée des hommes politiques européens, en Iran, s’effectue, après la conclusion de l’accord nucléaire, il existe une vague de délégations économiques venant de l’Italie, de l’Espagne, de la Grande-Bretagne et de la France, qui se sont rués en Iran. Pourquoi ces délégations européennes arrivent-elles à Téhéran ? Lors d’une interview, le Dr. Motahar Nia, expert politique, a déclaré que l’Europe s’avance, pour se rapprocher, plus que les autres pays, de l’Iran. Le Dr. Motahar Nia a ajouté : "Nous devons changer les calculs des Européens, à notre égard, en  contrôlant leurs opinions et leurs comportements, et cela s’avère possible, pour nous, en utilisant un contexte, au nom du pouvoir de l’intelligence. Le Dr. Motahar Nia,  en faisant  allusion aux différends existant entre l’Iran et les Etats-Unis, qui persistent, même après l’accord nucléaire, a déclaré que les Européens pourront utiliser l’Iran, en tant que pont de liaison, qui les relie au golfe Persique et au Moyen-Orient, avant d’ajouter : "C’est pour cette raison que nous devons être avertis et alertes". Selon Motahar Nia, l’Iran s’avère être un cercle d'opportunités, pour les Européens, avant de préciser que l’Iran doit rendre le terrain propice à cet effet, pour que la période d’après les sanctions soit fructueuse, pour notre pays. 

 

"Mardom-Salari"

La Turquie prise dans le triangle de la mort

Les médias internationaux font état de l’invasion et des attaques des chasseurs-bombardiers turcs contre le PKK, les Kurdes syriens, et le groupe terroriste de Daech. Plus de 950 personnes ont été arrêtées, en Turquie, parmi les différentes couches de la société. Nous observons les conséquences  provenant des opérations militaires, prétendues par le gouvernement turc, pour protéger la sécurité, en Turquie. La première conséquence ont été les protestations et les sit-in, dans plusieurs régions de la Turquie. La plupart de ces protestations n’étaient pas pacifiques, et ont causé de nombreux blessés et plusieurs arrestations. Selon les rapports publiés, malgré les allégations du gouvernement turc concernant la guerre contre le terrorisme, les forces populaires kurdes de la Syrie, qui se trouvent dans les combats avec Daech, ont été bombardées par l’aviation turque. Les unités de la défense du peuple, la branche militaire du Parti de l’Union démocratique des groupes kurdes de la Syrie ont annoncé que les chars turcs ont pilonné, la nuit dernière, un village, sous le contrôle des Kurdes. Ce groupe a déclaré que l’un de leurs véhicules a été pilonné par l’artillerie lourde, dans le village de Tail Fayandir. Les unités de la défense du peuple ont publié un communiqué, selon lequel l’armée turque attaque les positions, sous protection kurde, au lieu d’attaquer les positions du groupe terroriste Daech. Parallèlement l’armée turque a pilonné les positions des Kurdes et les positions de Daech, mais la plupart des attaques de l’armée turque visaient les forces kurdes. Le peuple turc s’inquiète de la sécurité de ce pays. En protestation contre les opérations militaires déclarées par les autorités turques, depuis deux jours, les Kurdes ont manifesté et se sont accrochés aux forces de la police, à Istanbul.

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