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Le rugby comme art total...

Justice au Singulier - philippe.bilger, 31/10/2015

Philippe Saint-André s'est retourné tristement vers un passé proche et Guy Novès a pris des leçons et des conseils pour l'avenir. Restent à trouver les joueurs.

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Trop d'enthousiasme pour ne pas l'écrire.

Trop d'admiration pour ne pas la dire.

Une finale de rêve.

Je n'ai jamais mieux compris ce qu'était le rugby et la fascination qu'il a pu exercer sur de grands esprits et de célèbres écrivains.

Et pourquoi, aujourd'hui, beaucoup continuent à le préférer au football et c'est un "beauf" du ballon rond qui le déclare.

Ces 80 minutes d'intensité, d'adresse, de solidarité, de rapidité, de cohérence et d'intelligence. Des exploits individuels fondus dans du génie collectif. De l'apparent désordre, à chaque seconde surgissait un dessein, une attaque, une variation de jeu. Une imprévisibilité.

C'est l'infinie inventivité des All Blacks et à un degré moindre des Australiens qui a été époustouflante. La partition est riche et use de toutes les gammes.

Le pire ennemi de ces trente combattants : l'ennui.

Antoine Blondin et Roger Nimier auraient adoré ce match.

André Boniface l'a aimé, j'en suis sûr, à entendre sa nostalgie pour la France flamboyante d'il y a des années. Où la grâce et l'élégance des offensives étaient prioritaires (Le Parisien).

Le rugby comme un art total.

Philippe Saint-André s'est retourné tristement vers un passé proche et Guy Novès a pris des leçons et des conseils pour l'avenir.

Restent à trouver les joueurs.


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