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Alexandre Stavisky

- Wikipedia, 15/01/2012

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Alexandre Stavisky en 1926.

Serge Alexandre Stavisky, né à Sobotka en Ukraine le 20 novembre 1886 et mort à Chamonix le 8 janvier 1934, est un escroc français d'origine polonaise dont le nom reste associé à l'affaire Stavisky.

De famille juive, il est naturalisé français en 1910. Séducteur et beau parleur (on le surnomme « le beau Sacha »), il devient rapidement un escroc professionnel. Dès sa jeunesse, il vole les prothèses en or de son père dentiste, pour les revendre. En 1912, il devient directeur du Théâtre Marigny, recrutant par petites annonces des salariés et leur demandant d'avancer la somme nécessaire pour faire démarrer l'entreprise. Il s'en va avec la caisse dès les premiers spectacles.

Impliqué dans plusieurs affaires de fraudes (falsifications de chèques, ventes de produits qui n'existent pas), il est arrêté en 1926 à Marly-le-Roi pour vol d'actions sur deux agents de change. Il a été dénoncé par son ancien compère, l'aventurier Jean Galmot. Il écope de dix-huit mois d'incarcération à la prison de la Santé. Mais il est vite libéré pour raisons de santé (ayant réussi là encore à duper son monde)[1].

Malgré ses appuis dans les milieux économiques et parmi les hommes politiques, il se compromet définitivement avec l’affaire des bons de Bayonne où il réussit à détourner, sous le nom de Serge Alexandre, plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne avec la complicité du député-maire de la ville, Joseph Garat.

L'arnaque est découverte à la fin de l'année 1933. Stavisky est alors recherché et il prend la fuite. La police le traque jusqu’à son chalet près de Chamonix, dit le Vieux logis. Lorsque les policiers entrent dans la résidence, le 8 janvier 1934, des coups de feux retentissent et Stavisky est trouvé mort, deux balles dans la tête. Il se serait suicidé, bien que cet hypothèse soit partiellement démentie en raison de la quasi-impossibilité de se suicider en se prenant 2 balles dans la tête. Cet événement sera extrêmement médiatisé. Les milieux de droite exploiteront l'affaire afin de critiquer le gouvernement de Camille Chautemps, ce qui donnera lieu à une crise politique désormais connue sous le nom de l'Affaire Stavisky.

Cette affaire a fait l'objet du film Stavisky d'Alain Resnais avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre.

Voir aussi

  • Cette vilaine affaire Stavisky, Histoire d'un scandale politique, Paul Jankowski, Fayard, 2000.
  • Vie et mort de Stavisky, Paul Lenglois, Denoël et Steele, 1934.

Notes et références

  1. Denis Bon, L'affaire Stavisky, Ed. De Vecchi, 2006.



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