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Catherine Rouvier

- Wikipedia, 2/02/2012

Catherine Rouvier-Mexis est docteur d’État en droit public et en science politique de l'Université Paris II (Panthéon-Assas), et maître de conférences à l'Université de Paris XI (Orsay).

Sommaire

Biographie

Catherine Rouvier, après des études secondaires au lycée Claude Debussy de Saint- Germain-en-Laye (section A, lettres classiques, latin grec) a fait des études de droit à l'Université Panthéon Assas (Paris II).

Titulaire à 21 ans d'une licence en droit privé, elle obtint à 23 ans deux DES, l'un de droit public, l'autre de sciences politiques et entra à Sciences Po en section "service public". Elle quitta l'École à 24 ans, avant d'en avoir le diplôme, pour commencer une carrière dans l'enseignement supérieur.

Sa thèse d'histoire des idées politiques sur Gustave Le Bon, parue en 1986 aux PUF avec une préface d'Edgar Faure et qui a reçu le Prix Fabien de morale et de sociologie de l'Académie française, a permis de redécouvrir cet auteur tenu pour « sulfureux » par la communauté universitaire française, qui fut le père de la psychologie collective et dont l'ouvrage Psychologie des foules, paru en 1895, connut un grand succès.

Elle enseigne à l'université Paris XI le droit public français et européen et la sociologie politique et est l'auteur d’un manuel de sociologie politique dont la 5e édition paraîtra à l'automne 2010.

Présidente de l'association de protection du patrimoine Culture Art et Patrimoine, et inquiète du sort fait au patrimoine religieux depuis le concile Vatican II de 1962 qu'il soit architectural - arrachage des grilles de communion, délaissement des autels d'origine au profit d'autels improvisés au milieu du chœur etc. - ou musical - remplacement des cantiques latins et des chants français traditionnels par des mélodies pauvres en sens et en musicalité. Elle a été signataire du « manifeste en faveur de la messe tridentine[1] » publié le 16 décembre 2006 dans le Figaro

Attachée à la dimension spirituelle de la culture occidentale, elle fait partie des 70 premiers intellectuels signataires d'un « appel à la vérité » paru dans le Monde du 10 avril 2010 destiné à montrer, par-delà la vérité des faits — prêtres accusés d'abus sexuels — la vérité d'un pape qui fait toute la lumière sur ce problème et prend des mesures sévères, et d'une Église qui constitue une des rares forces capables d'endiguer la tendance à l'irrespect de la dignité des personnes qui est une des plaies de la société occidentale contemporaine.

Elle collabore régulièrement à la revue trimestrielle d'idées politiques Liberté Politique et donne des conférences sur des sujets juridiques, politiques ou de société.

Ses recherches actuelles portent sur une analyse du phénomène de l'opinion et elle tente dans des articles et des colloques de faire le lien entre les intuitions de la psychologie des foules au XIXe siècle et les découvertes actuelles des neurosciences en matière de manipulation de l'opinion.

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Notes et références

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