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Délinquance en France

- Wikipedia, 26/01/2012

La délinquance en France est l'ensemble des délits commis sur une période et au sein d'un groupe donnés en France.

Sommaire

Types

Observation et mesures

L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), en collaboration avec l'Insee, mesure chaque année la délinquance en France, en se démarquant des statistiques de la police et de la Gendarmerie nationale.

Critiques

Pour autant le manque de distance et d'analyse critique, par l'Observatoire national de la délinquance, des chiffres officiels fournis par les agences policières est mis en avant par des chercheurs, tels Jean-Hugues Matelly et Christian Mouhanna, qui pointent par ailleurs les "erreurs" et les techniques de manipulation affectant les données policières[1].

Evolution

Selon une enquête de de l'ONDRP et de l'Insee sur 16.000 ménages sondés, y ont répondu. Les atteintes aux biens ont diminué, tandis que les violences ont augmenté, entraînant une légère hausse du sentiment d'insécurité (voir notre graphique). Ces tendances sont corrélées avec celles de l'«état 4001» du Ministère de l'Intérieur[2].

Sur trois ans (2006-2009), le nombre de ménages se déclarant victimes que le nombre de vols et tentatives de vols subis sont en baisse très significative. Le nombre de faits est passé de plus de 3 millions en 2006 à 2,8 millions en 2009. Sur les atteintes aux biens, les sondés ont déposé environ 1,5 million de plainte en 2009, un chiffre équivalent à celui déclaré par les forces de l'ordre. Pour les violences, les femmes sont de plus en plus victimes de violences sur la voie publique.

Le sentiment d'insécurité augmente faiblement de 19,5 à 20,5% entre 2006 et 2009. Dans le même temps, la proportion de personnes se sentant «souvent» en insécurité a diminué, de 2,6 à 2,5%.

On notera également que la France est le pays au monde avec le plus fort taux de délinquance. En effet, l'état français définissant sa politique routière comme la lutte contre la délinquance, et, étant donné que plus de 8 millions de contraventions ont étés délivrés en 2010, on peut supposer, avec la récidive possible, que entre 5 et 8 millions de personnes en France sont considerés comme des délinquants, ce qui fait 12.5% de délinquants, toutes classes confondues.

Immigration et délinquance en France

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Selon une étude de l'INSEE parue en 2000[3], les hommes nés à l’étranger sont deux fois plus nombreux en prison que dans l’ensemble de la population : 24 % contre 13 %. Ce sont d’abord les hommes nés en Europe orientale, en Roumanie et ex-Yougoslavie en particulier ; ils sont soumis à un risque relatif de 3,3 contre 1, à âge égal, par rapport aux hommes nés en France. Le séjour irrégulier en France est en lui-même un motif d’incarcération. Viennent ensuite les hommes nés dans les pays du Maghreb (risque relatif de 3,0), les immigrés issus de nombreux pays d’Afrique au sud du Sahara (2,7) et les ressortissants de l’Union européenne (1,4). Près de quatre détenus sur dix ont un père né à l’étranger ou dans les anciennes colonies, un quart dans un pays du Maghreb.

Les renseignements généraux ont établi un profil type des principaux délinquants dans les bandes du pays, à partir de l’étude de 436 meneurs, recensés dans 24 quartiers sensibles[4]. Parmi eux, 87 % ont la nationalité française dont 50 % sont d’origine maghrébine, 50% d’origine africaine et 0% des Français d’origine non immigrée[4].

Voir aussi

Liens internes

Lien externe

Références

  1. Jean-Hugues Matelly et Christian Mouhanna, Police : des chiffres et des doutes, Paris, Michalon, 2007
  2. Moins de vols mais plus de violence, selon les victimes, Le Figaro, 22 novembre 2010
  3. http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip706.pdf Document INSEE Première d'avril 2000 intitulé L’histoire familiale des hommes détenus, par Francine Cassan et Laurent Toulemon division des Enquêtes et études démographiques, Insee Annie Kensey, direction de l’Administration pénitentiaire, ministère de la Justice.
  4. a et b Piotr Smolar, « Bandes : la spirale de l'ultra-violence », Le Monde, 25 février 2006. Consulté le 13 avril 2010

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