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Maurice Quénet

- Wikipedia, 14/12/2011

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Maurice Quénet (né le 5 août 1942 à La Guérinière, sur l'Ile de Noirmoutier) est un universitaire français.

Sommaire

Biographie

Maurice Quénet fait ses études supérieures à Rennes[1], où il obtient la licence en droit en 1965, puis les diplômes d'études supérieures de droit public et d'histoire du droit en 1966 et 1967. Il devient ensuite assistant à l'université de Nantes, il y obtient la licence ès lettres en 1968 puis le doctorat en droit (« Le Général du commerce de Nantes : essai sur les institutions corporatives coutumières des négociants au XVIIIe siècle ») en 1973. Il suit durant un an la préparation au concours d'entrée de l'ENA au centre de formation professionnelle et de perfectionnement du ministère des finances puis devient en 1975 maître de conférences des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion à l'université de Caen à la suite de son succès au concours d'agrégation en histoire du droit et droit romain. Il obtient le titre de professeur sans chaire en 1977 puis est nommé professeur titulaire en 1978. Il est ensuite professeur des universités de 1er classe à l'université Rennes I, directeur général de l'enseignement des écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan de 1983 à 1986 puis recteur de l'Académie de Nantes de 1986 à 1990 avant de revenir enseigner à Rennes puis obtenir sa mutation à l'université Paris II en 1994. Il est recteur de l'académie de Créteil de 1996 à 1998 puis de celle de Nice de 1998 à 2000. Conseiller au cabinet du ministre délégué à l'enseignement scolaire en 2002 il devient ensuite recteur de l'académie de Paris, de décembre 2002 à décembre 2008.

Depuis mars 2008, il fait partie de la Commission présidée par Hugues Gall et chargée par Christine Albanel, ministre de la Culture, de pourvoir le poste de directeur de la Villa Médicis à Rome.

Le 27 août 2008, alors que Maurice Quénet est encore en fonction, l'ancien député UMP Christian Philip s'est déclaré candidat au poste de recteur de l'Académie de Paris.

Le 5 décembre 2008, il est nommé conseiller d'État en service extraordinaire et remplacé à l'académie de Paris par Patrick Gérard.

Le 12 avril 2009, il est promu au titre de Commandeur de la Légion d'honneur.

Le 8 avril 2011, il remet au Premier ministre un rapport sur l'administration des archives de l'État qui ne suscite aucun débat dans les milieux concernés et reste sans suite.

Le 13 juillet 2011, Maurice Quénet est condamné à une amende de 300 € par la Cour de discipline budgétaire et financière pour avoir, en tant que recteur de l'Académie de Paris, mis à la disposition d'organismes extérieurs au Ministère de l'Éducation nationale de façon irrégulière des inspecteurs de l'Académie de Paris[2].

Maurice Quénet avait épousé Brigitte Alliot (1944-1993) le 1er juillet 1967, décédée en 1993. Ils ont trois enfants : Isabelle, Guillaume et Thibault.

Idéologie

Professionnelle

Au poste de recteur de l'Académie de Nantes, il fut remarqué pour avoir facilité la désaffectation de "l'École Normale d'Institutrices" de la Roche sur Yon (Vendée)[3] au profit de la création, dans ces locaux, d'une antenne de la "Catho d'Angers" accédant ainsi aux vœux du Président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers. Cette antenne est devenue l'Institut Catholique d'Études Supérieures.

Notes et références

  1. http://www.livreblancdefenseetsecurite.gouv.fr/IMG/pdf/Maurice_Quenet.pdf
  2. Journal officiel du 30 octobre 2011 : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024726152&dateTexte;=&categorieLien;=id
  3. rue de la poudrière, boulevard des belges et rue louineau à la Roche sur Yon

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