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Panneau d'indication de praticabilité de la route en France

- Wikipedia, 25/01/2012

Panneau C14
C14.svg C14-2.svg
Catégorie Signalisation d'indication
Signification Praticabilité de la route
Apparu en 1967
Modèle en vigueur 1979
Catégories de signaux
DangerPrioritéPrescriptionIndicationServicesDirectionJalonnement piétonnierJalonnement cyclableInformation localeLocalisationAgglomérationPassage à niveauInformationIdéogrammeTemporairePanonceauSymboleSécurité routièreBalise

Le panneau d'indication de praticabilité de la route est, en France, un panneau de signalisation rectangulaire à fond bleu, bordé d’un listel blanc, portant en son centre différents encarts définissant la praticabilité de la route. Il est codifié C14.

Sommaire

Histoire

Usage

La présignalisation des conditions de circulation sur une section de route est facultative[B 1].

Le panneau C14 doit être positionné de façon à pouvoir éviter la section concernée. Il ne doit pas être complété par un panonceau. La composition du panneau et les messages portés sont adaptés en fonction des situations rencontrées[B 1].

L’implantation du panneau C14 ne dispense pas de l’implantation en signalisation de position, des panneaux de prescription correspondants[B 1].

Panneau C14 de praticabilité d'une section de route, le col de la Croix Saint-Robert est ouvert
Dans le département du Puy-de-Dôme, la route départementale 36 relie Le Mont-Dore à Besse via le col de la Croix Saint-Robert qui est ouvert à la circulation. La signalisation de la praticabilité de ce col est assurée à l’aide du panneau C14.

Caractéristiques

Il n’existe qu’une seule dimension pour le panneau d’indication C14. Celui-ci est de forme rectangulaire, en gamme normale ; ses dimensions sont de 900 × 1 300 mm[A 1].

Implantation

Distance latérale

Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m[A 2].

En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[A 2].

En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[A 2].

Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du 30 octobre 1935 et du décret 57180 du 16 février 1957[A 2].

Hauteur au-dessus du sol

En rase campagne, la hauteur réglementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support), cette hauteur est celle du panneau inférieur), hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la circulation [A 3].

En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[A 3].

Position de la face

Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[A 4].

Visibilité de nuit

Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions définies ci-dessous, éclairés[A 5].

Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires ou grises[A 5].

Notes

Références

  1. article 5-3
  2. a, b, c et d article 8h
  3. a et b article 9
  4. article 8a
  5. a et b article 13
  1. a, b et c article 71-2
  • Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, 1994, (voir dans la bibliographie)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Ouvrages utilisés

  • Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière, Paris, Presses Ecole Nationale Ponts Chaussees, décembre 1994 (ISBN 2-85978-220-6) 
  • Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, Paris, AMC Editions, novembre 1998 (ISBN 2-913220-01-0) 

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