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Jean-Baptiste Poncet-Delpech

- Wikipedia, 9/01/2012

Jean-Baptiste Poncet-Delpech
Jean-Baptiste Poncet-Delpech, gravure chez Levachez à Paris
Jean-Baptiste Poncet-Delpech, gravure chez Levachez à Paris

Naissance 12 septembre 1743
Montauban
Décès 11 mars 1817 (à 73 ans)
Montauban
Nationalité Français
Pays de résidence Drapeau de France France
Profession Avocat, magistrat
Activité principale Homme politique
Autres activités économiste, homme de lettres, peintre
Enfant Joseph Saint Cyr Poncet-Delpech


Jean-Baptiste Poncet-Delpech, né le 12 septembre 1743 à Montauban et mort dans la même ville le 11 mars 1817 est un homme politique, avocat, magistrat, économiste, homme de lettres, poète, musicien, franc-maçon et peintre français. Il a été député du Tiers état aux états généraux de 1789, membre de l’Assemblée constituante, membre du conseil des Cinq-Cents, président du tribunal civil de Montauban. Il prêta le serment du jeu de Paume. Très attaché à Montauban, il se consacra au Quercy et plus particulièrement à Montauban devant l’Assemblée constituante. Il défendit notamment le projet de création d’un département autour de sa ville. Aux Cinq-cents, il eut un rôle d’ordre national. Poncet-Delpech s’intéressa aux beaux arts et publia des poésies tout au long de sa vie. Il fréquenta les hommes politiques de son temps comme les artistes.

Sommaire

Biographie

Contexte familial

Jean-Baptiste Poncet-Delpech est né le 12 septembre 1743 dans une maison de la Place Nationale à Montauban au sein d’une famille notable de cette ville. Il est le fils d’Antoine Poncet, négociant, juge de la bourse, et de Jeanne Delpech. Jean-Baptiste est l’arrière petit fils de Guillaume Poncet, reçu maître orfèvre à Montauban en 1624, résidant rue de la sabaterie. Un de ses grands oncles, Michel Poncet, fut maître libraire à Montauban. Les enfants Poncet, sept frères et sœurs sont élevés dans le catholicisme. Deux frères de Poncet-Delpech furent religieux :

Pendant la révolution, les deux frères Poncet partirent pour l'Espagne munis de passeports. Ils figurent sur la liste des émigrés radiés et sur celle des prêtres déportés du 6 frimaire an VII (26 novembre 1798).

Place Nationale à Montauban, anciennement Place Royale où naquit Poncet-Delpech

Jean-Baptiste Poncet-Delpech épouse, par amour, le 20 juin 1770, à Montauban, Marie Forestier fille d’Antoine Forestier, avocat général à la cour des aides de Montauban, second consul de Montauban et de Marie Descaussat. Un arrière grand père de Marie Forestier, Samuel Dubois, est un célèbre imprimeur Montalbanais, actif dans la seconde moitié du XVII° siècle, comme son grand oncle François Descaussat, actif au début du XVIII° siècle.

Le couple a une fille en la personne de Marie Antoinette Mélanie née le 11 août 1773 à Montauban. Elle épouse le 22 novembre 1796, à Montauban, Jean Arnoux, avocat, commissaire du Directoire Exécutif de la municipalité de Saint-Porquier puis Juge Royal.

Marie Forestier meurt le 18 août 1774, à l'âge de 29 ans laissant Poncet-Delpech dans une profonde tristesse.

Poncet-Delpech se remarie le 7 juin 1779 dans l’église Saint-Michel de Bordeaux avec Marguerite Sophie Desquilbé, native de Saint Domingue, fille de Nicolas Desquilbé, négociant et de Marie Garnier. Joseph Marie Saint Cyr Poncet-Delpech naît de cette union le 8 mai 1780 à Montauban. Comme son père, il officiera dans l’art littéraire. Ces œuvres les plus marquantes sont le poème Mes quatre âges (1805) et un recueil de Fables pour les vieux enfants (1851). Joseph-Eugène Poncet-Delpech, descendant de Jean-Baptiste, sera un artiste peintre dont quelques toiles feront partie de l’exposition des beaux arts de Montauban de 1877.

La montée en puissance de l’avocat de Montauban

Poncet-Delpech intègre le pensionnat des Jésuites à Toulouse. Au terme de sa formation, il hésite à gagner la compagnie de Jésus. Pourtant, fort d’une solide éducation littéraire, il entre à l’école de droit et suit les cours de l’école des beaux arts en amateur. Il prête le serment d’avocat le 5 mai 1766 et entame une brillante carrière d’avocat en homme intègre. Il est remarqué par ses pères pour son éloquence et la qualité de ses plaidoyers comme en témoignent les nombreux imprimés conservés à la bibliothèque de Montauban. Poncet-Delpech participa à plusieurs procès notoires au niveau local et national qui contribuèrent à lui établir une solide et bonne réputation :

  • En 1771, dans le procès où Linguet défendit Charlotte Camp contre son mari Charles de Bombelles, Poncet-Delpech rédigea plusieurs mémoires en faveur de Charlotte Camp et persuada celle-ci d’engager un procès. Ce procès fut un argument en faveur de la signature de l’édit de tolérance par Louis XVI en 1787.
  • En 1772, Il défendit deux clercs, Dom Martin et Dom Mohic, devant leur hiérarchie

Ses succès au barreau lui valurent les éloges de l’avocat et homme de lettres Simon-Nicolas-Henri Linguet.

Poncet-Delpech devient procureur du roi en 1773.

Marie Forestier meurt le 18 août 1774, à l'âge de 29 ans. Poncet-Delpech, perclus de tristesse écrit plusieurs poèmes en hommage à son amour perdu : Mervire, ou ma Femme, le veuf inconsolable.

En 1777, Poncet-Delpech participe à la fondation du Journal d’annonces et avis divers de Montauban. Ce journal traite notamment de littérature et de beaux-arts. Poncet-Delpech y publie quelques unes de ses compositions, sous le nom de plume de « l’habitant de Mirabel ».

En 1779, Necker crée l’Assemblée provinciale de Haute-Guyenne sur le territoire de la généralité de Montauban. Poncet-Delpech s’engage alors dans l’économie et critique cette nouvelle administration en publiant divers pamphlets et brochures.

Pendant ces années où il exerce sa profession d’avocat, Poncet-Delpech rédige un ouvrage dans lequel il retranscrit toutes les décisions juridiques d’intérêt qui lui serviront à la jurisprudence. Il est en cela un précurseur du Dalloz.

Poncet-Delpech est élu bâtonnier le 28 mai 1788.


Député aux États généraux de 1789 et à l’assemblée constituante

En 1789, il est le principal rédacteur du cahier de doléances du tiers-états de Montauban et publie un livre d’instruction à l’usage des députés. Suite à cela, le 23 mars 1789, il est logiquement élu député de la province du Quercy aux États généraux de 1789. Il se rend à Paris puis à Versailles et participe attentivement aux réunions plénières de l’assemblée. Chaque semaine, il rend compte scrupuleusement des débats de l’assemblée dans une « Lettre à ses commettants » qui est publiée dans le Journal national de Montauban.

Jacques-Louis David, le Serment du Jeu de paume (Musée du château de Versailles)

Poncet-Delpech a été député de l’Assemblée Constituante de 1789 de sa création jusqu’à sa dissolution au soir du 30 septembre 1791. Il ne participera pas à l’Assemblée Législative.

Jean-Baptiste Poncet-Delpech fait partie des 578 députés du Tiers État qui prêtent serment dans la salle du jeu de paume le 20 juin 1789. Il part en députation à Paris pour y rétablir le calme le 16 juillet 1789. Alors monarchiste modéré, Poncet-Delpech assiste avec enthousiasme à l’abolition des privilèges durant la nuit du 4 août 1789. Il participe à la commission sur l'organisation du pouvoir judiciaire et à la rédaction de ce projet présenté à l’Assemblée Constituante.

Fin 1789, lors des débats sur la création des départements, Poncet-Delpech se bâtit pour que soit créé un département ayant pour préfecture Montauban. Malgré l’aide apportée par Jean-Isaac Combes-Dounous, cette tentative échoua. Le département du Lot fut formé à partir de l’ancienne province du Quercy et Montauban eut le statut de sous-préfecture. Il fallut attendre 1808 pour que Montauban soit la préfecture du nouveau département du Tarn-et-Garonne.

Il remet à l’assemblée l’adresse des non-catholiques de Montauban le 6 février 1790. Il est nommé pour assister à un Te Deum à Notre-Dame le 22 septembre 1791.

Ses actions à l’Assemblée constituante furent très majoritairement en faveur de Montauban.

Retour dans le Quercy

A la dissolution de l’Assemblée constituante, Jean-Baptiste Poncet-Delpech revient dans sa ville natale.

Le 21 novembre 1793 (1er décadi de frimaire an II), Montauban célèbre le culte de la Raison dans sa cathédrale. Depuis la chaire servant de tribune, Poncet-Delpech, prononce un long discours très applaudi, dans lequel il fait l'éloge de la Raison et de la tolérance religieuse. Il proclame : "C'est la raison qui nous fait préférer la République, parce que c'est dans la République seulement que la Démocratie peut exister."

En 1794, Poncet-Delpech fait partie de la Société Populaire de Montauban. Le 19 janvier (30 Nivôse An II), il prononce le discours pour l’inauguration des bustes de Brutus, Louis-Michel Lepeletier et Jean-Paul Marat. Son discours recevra les louanges de maintes sociétés populaires à travers la France.

Le 29 juin 1794 (10 messidor an II), Il prononce un discours pour la fête du genre humain au temple de l’Etre suprême de Montauban.

Le 15 décembre 1794, Poncet-Delpech est élu président du tribunal du district de Montauban. Le 20 décembre 1794 (30 frimaire an III), Poncet-Delpech est nommé président de la Société populaire de Montauban.

Poncet-Delpech écrit à son ancien collègue, le conventionnel Armand-Gaston Camus pour lui faire part de la situation dans laquelle les fluctuations des assignats mettent les fonctionnaires publics. Camus dans sa réponse du 20 juillet 1795 (2 thermidor An IV) accorde que leur traitement leur soit payé pour moitié en blé.

Le 1er février 1796 est inaugurée l’école centrale du Lot située à Cahors. Poncet-Delpech y est nommé professeur de législation mais est absent lors de la cérémonie d’ouverture. Il prend possession de sa chaire le 5 mars 1796 et prononce à cette occasion un discours dans lequel il déclare son attachement sincère à la République et sa haine de la royauté. Poncet-Delpech ne fera qu’un bref séjour à Cahors. Il logera d’abord dans la Grand’rue avant d’intégrer son logement de fonction à l’école. Les affaires de l’État le rappellent à Paris. Ayant toujours préféré Montauban à Cahors, il qualifiera la cité cadurcienne dans un de ses poèmes de « Triste cahors ».


Conseil des Cinq-Cents

Le 13 avril 1797 (24 germinal an V), Jean-Baptiste Poncet-Delpech est élu au Conseil des Cinq-Cents pour le département du Tarn et Garonne avec 85 voix pour 108 votants par une scission de l’assemblée électorale du département du Lot. Cependant, sa nomination fut annulée par la majorité du corps législatif, où dominait alors le club de Clichy, auquel Poncet-Delpech devait être opposé. Après le Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797), le club de Clichy est dissout et Poncet-Delpech rejoint alors enfin le Conseil des Cinq-Cents.

Le 18 Brumaire, La salle des Cinq-Cents à Saint-Cloud, par Jacques Sablet (1749-1803)

Pendant son mandat, Poncet-Delpech établit plusieurs rapports parlementaires, notamment sur des massacres de prisonniers survenus à Versailles en 1792, ou la vente des domaines nationaux. Dans la séance du 16 prairial an VI (4 juin 1798), Poncet-Delpech fait adopter un projet visant à attribuer 6000 francs en indemnités de frais de voyage à deux élus du corps législatif pour Saint Domingue, déclarés inadmissibles.

En 1798, son rapport sur l'effet rétroactif du décret des 25 octobre & 14 novembre 1791 concernant les substitutions fut cité comme un modèle de raison et de justice.

Après le coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), Jean-Baptiste Poncet-Delpech est exclu du Conseil des Cinq-Cents qui est dissout par Bonaparte.


Fin de la vie politique, Magistrature et arts

Au lendemain du coup d’État du 18 brumaire an VIII, Poncet-Delpech décide d’arrêter la politique et se consacre aux arts et à la magistrature. Il retourne dans sa ville natale, puis revient brièvement à Paris, le temps pour lui de décrocher la présidence du tribunal civil de Montauban en jouant de ses relations. Pendant cette période, il profite pleinement du renouveau artistique de la capitale. Il va voir des pièces de théâtre classiques (le Cid, Phèdre…) ou contemporaines (Il est à la première d’Hécube de Milcent) jouées par les comédiens phares de l’époque comme Fleury, Talma, Raucourt ou Monvel. Il assiste à des opéras (Tarare de Beaumarchais) ou à des ballets. Il visite les musées du Louvre et des Petits Augustins. Poncet-Delpech est parmi les premiers visiteurs à admirer, au Louvre au début 1800, Hercule qui vient de sortir Alceste des Enfers de Jean-Baptiste Regnault et les Sabines de Jacques-Louis David. Poncet-Delpech et David sont d’ailleurs familiers l’un de l’autre. Il visite l’atelier du peintre Jean-François Sablet, frère de Jacques Sablet. Poncet-Delpech étant lui-même peintre, Sablet lui donna à cette occasion, des conseils sur des techniques picturales.

Poncet-Delpech est nommé par Bonaparte président du tribunal civil de Montauban le 25 mars 1800 (4 germinal an VIII). Il conservera cette fonction jusqu’à son admission à la retraite en 1817.

Il quitte Paris pour Montauban à la fin juin 1800.

Comme son premier beau-père, Antoine Forestier, Poncet-Delpech était membre de la Société des sciences et des arts de Montauban. Il occupa le poste de secrétaire général puis est élu président de cette société le 21 mai 1801 (1er prairial an IX). Il en restera président durant plus de 15 ans, jusqu’à son décès.

Dans les années 1806 et 1807, il collabore au Journal du Lot en publiant des poésies et des articles littéraires.

Le roi Louis XVIII lui accorde 900 francs de pension pour son départ en retraite à partir du 1er janvier 1817.

Après avoir reçu les derniers sacrements de M. Capmas, prêtre de Saint Jacques de Montauban, Jean-Baptiste Poncet-Delpech meurt le 11 mars 1817 dans son logement de la rue du vieux collège. Poncet-Delpech possédait en outre un hôtel particulier rue Notre dame à Montauban et une villa à Montbeton.

Idéologie

Franc maçonnerie

Dès son plus jeune âge, Poncet-Delpech fréquente les milieux francs-maçons de sa ville natale et va rapidement devenir un membre incontournable des loges montalbanaises.

En 1762, Poncet-Delpech est membre de loge de La Concorde à l’orient de Montauban.

En 1772, un schisme s’opère au sein de la Respectable loge de la Concorde. Poncet-Delpech prend la tête d’un des deux mouvements. La loge de la Concorde se scinde en deux loges, chacune d’elles gardant le nom de Concorde. Le Grand Orient de France intervient en faveur de la loge de Poncet-Delpech. En 1775 naît alors la Respectable Loge de la Constance. Poncet-Delpech en est le vénérable. Il perd cette distinction de vénérable en 1776 et la retrouve en 1778 pour un an.

En 1779, Poncet-Delpech appartient à loge de La Bonne Foy.

En 1783, il ne figure plus parmi les membres des loges montalbanaises.

Jean-Baptiste Poncet-Delpech composa une chanson destinée à ses frères maçons : le Cantique de la Paix. Le 2 frimaire an X (23 novembre 1801), les francs-maçons montalbanais célébrèrent la paix de Lunéville et Bonaparte par une grande cérémonie, suivie d’un banquet et d’un bal. À cette occasion, Jean-Marie-Joseph Ingres, père du peintre Jacques-Louis David, y chanta le cantique de la Paix de Poncet-Delpech de sa voix de ténor.

La bibliothèque personnelle de Poncet-Delpech qui contenait un intéressant fond maçonnique fut versée à la bibliothèque de Nègrepelisse avant d’être transféré à celle de Montauban.

Courants politiques

Catholique de naissance et de tradition, il meurt en ayant reçu les sacrements catholiques. Son fils Joseph Saint Cyr sera royaliste et un catholique militant. Il respecte le culte de cette religion sans avoir de fortes croyances, ni même vraiment s’y intéresser. Il sera cependant favorable à la constitution civile du clergé.

Poncet-Delpech, idéologiquement, se rangea toujours du côté de la majorité tout au long de sa carrière, comme nombre de ces contemporains, députés ou bourgeois. Il est monarchiste modéré en 1789 puis milite à la tête des modérés lors de la Convention thermidorienne. Il redevient républicain après avoir perdu les élections aux assemblées primaires de fructidor an III (août 1795) et le demeure jusqu’au coup d’État du 18 brumaire. Il encensera par la suite Napoléon et Louis XVIII.

Publications

Iconographie

Jean-Baptiste Poncet-Delpech, Dessin In-8 par Perrin gravé par Massard

Au moins six représentations de Jean-Baptiste Poncet-Delpech ont été réalisées au XVIII° et XIX° siècle :

  • Dessin in-4 par Devouge.
  • Gravure in-4, dirigé à droite, chez Levachez à Paris,
  • Dessin in-8 par Dejabin, de profil
  • Dessin In-8 par Perrin, gravé par Massard.
  • Dessin In-8 par Jeanne Dabos, gravé par Auguste Sandoz (exemplaire de Versailles)
  • Médaillon in-12, dirigé à gauche chez Basset A Paris.

Un portrait de Poncet-Delpech a été montré au public lors de l’exposition des beaux arts de Montauban de 1877.


Œuvres

En plus de ses talents politiques d’orateurs, Jean-Baptiste Poncet-Delpech fut reconnu en tant que poète, peintre, musicien, compositeur. Diverses œuvres ont été publiées : mémoires judiciaires, poésies, éloges funèbres, rapports parlementaires, discours, journaux de vie, mémoires :

  • Planche à tracer des travaux des véritables frères de la Concorde, Oriens de Montauban (1773)
  • Elite de bons mots, de calembours et d’anecdotes (1786)
  • Instruction pour les députés aux États Généraux (1789)
  • Lettres à mes commettants, publiées dans le Journal national de Montauban (1789 à 1791).
  • Essai sur le joli dans la nature et les arts (vers 1807)

Pamphlets et brochures

  • Les Comment, ou Abrégé des objections faites contre le compte-rendu par M. Necker, en forme de questions (1781)
  • Bavardage patriotique sur l'administration provinciale de Haute-Guyenne, et sur les administrations collectives en général (1782)
  • Bavardage à Faribole, ou Réponse au pamphlet, qui a pour titre : Lettre à l'auteur de la brochure intitulée : Bavardage patriotique sur l'administration provinciale de la Haute-Guyenne (1782)
  • Lettre d’un administrateur de la Haute-Guyenne (1782)

Poèmes

  • Mervire, ou ma femme (1774)
  • Le veuf inconsolable
  • La fauvette (1800)

Divers poèmes publiés dans

  • Journal Encyclopédique
  • Journal de Nancy
  • Mercure
  • Journal d’annonces et avis divers de Montauban
  • Journal du Lot

Rapport parlementaire

  • L’effet rétroactif du décret des 25 octobre & 14 novembre 1791 concernant les substitutions (1798)

Discours

  • Eloge funèbre de Michel Lepelletier, député à la Convention Nationale, prononcé le 3 février 1793 (1793)
  • Eloge funèbre de Marat (1793)
  • Discours Prononcé à la Tribune de la Société Populaire de Montauban, le décadi 30 Nivôse, de l’An 2 pour l’Inauguration des Bustes de Brutus, de Lepelletier & de Marat (1794).

Sources

  • Registres paroissiaux et état civil des archives départementales du Tarn et Garonne
  • Daniel Ligou, La première année de la révolution vue par un témoin, PUF, 1961
  • A.L Milin, Annales encyclopédiques, t. II, Paris, Au bureau des annales encyclopédiques, 1817
  • Biographie nouvelle de contemporains, t. 16, Paris, Librairie historique, 1824
  • Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. 27, Cahors, imprimerie F. Delpérier, 1902
  • Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. 37, Cahors, imprimerie F. Delpérier, 1912
  • Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, t. 3, Montauban, imprimerie Forestié, 1887
  • Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, t. 6, Montauban, imprimerie Forestié, 1890
  • Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, t. 16, Montauban, imprimerie Forestié, 1900
  • Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, t. 17, Montauban, imprimerie Forestié, 1901
  • Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, t. 18, Montauban, imprimerie Forestié, 1902
  • Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, t. 20, Montauban, imprimerie Forestié, 1904
  • Thomas Madion, Histoire d’Haïti, t.1, Port-au-Prince, imprimerie Courtois, 1847
  • Histoire de l’académie de Montauban, Montauban, imprimerie Forestié, 1868
  • Guy Chassagnard, La franc-maçonnerie en Quercy, édition Ségnat, 2008
  • Journal littéraire de Nancy, t 11, Paris chez Thiriot, 1783
  • Soliman Lieutaud, Liste des portraits dessinés, gravés ou lithographiés des députés à l’assemblée nationale de 1789, Paris, 1854
  • Révolution française ou Analyse complète et impartiale du moniteur, t. 3, Paris chez Girardin, 1801
  • Bulletin archéologique et historique de la société archéologique de Tarn et Garonne, t. 5, 1877
  • Table des matières des noms de lieux et des noms de personnes contenus dans les procès verbaux des séances de l’assemblée constituante, t. 4, Paris , imprimerie nationale, an XIV
  • Dossier de pension aux archives nationales côte BB/25/249, dossier 13P2



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