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André Pierre Étienne Abrial

- Wikipedia, 1/12/2011

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André Pierre Étienne Abrial
Houdetot - André Pierre Etienne Abrial.jpg
Portrait de M. Abrial, auditeur, Frédéric Christophe d'Houdetot (1778–1859), dessin à la plume, 1806. Conservé au Conseil d'État, Palais Royal, Paris.

Parlementaire français
Date de naissance 5 décembre 1783
Paris
Date de décès 26 décembre 1840
Paris
Mandat Membre de la Chambre des pairs
(à titre héréditaire)
Début du mandat 11 février 1829
Fin du mandat 1840
Flag of the Kingdom of France (1814-1830).svg Royaume de France
Drapeau français Royaume de France

Le comte André-Pierre-Étienne Abrial, Pair de France, (né le 5 décembre 1783 à Paris et décédé dans cette même ville le 26 décembre 1840), fils de André Joseph Abrial est commissaire général de police à Lyon, sous Napoléon Ier. Distingué en cette fonction par l'empereur, il quitte Lyon en mars 1813 pour diriger la préfecture du Finistère.

Sommaire

Biographie

Né du premier mariage du comte Abrial, André Pierre Étienne entra de bonne heure dans la carrière politique. Il fut nommé successivement auditeur près le ministre de la Justice, à la section de législation, auditeur au conseil d'État, commissaire général de police à Lyon, le 12 septembre 1810, et préfet du Finistère en 1813.

Le gouvernement de la première Restauration, qui le trouva dans cette dernière fonction, se borna à lui décerner le titre de maître des requêtes honoraire, le 29 juin 1814.

Les Cent-Jours lui rendirent la situation administrative qu'il avait perdue : il fut nommé préfet du Gers au mois d'avril 1815. Cette circonstance ne l'empécha point de faire adhésion, après Waterloo, à la royauté restaurée, et sa soumission lui valut, à défaut de la préfecture du Gers, la place de maître des requêtes au conseil d'État, en service extraordinaire, le 4 novembre 1818, et en service ordinaire, attaché au comité de la marine, le 12 juillet 1820.

Ce fut le 11 février 1829, qu'il succéda à son père dans la dignité héréditaire de la pairie.

Il avait porté d'abord le titre de baron, puis celui de vicomte, en vertu de l'ordonnance royale du 25 août 1817, réglant la hiérarchie des titres dans les familles des pairs de France. Le vicomte Abrial avait épousé Mlle Treilhard, fille de Jean-Baptiste Treilhard, célèbre conseiller d'État.

À la Chambre des pairs, Abrial prit part, les 21 et 22 avril 1829, à la discussion du Code pénal militaire. Il présenta, le 13 novembre 1830, le rapport de la commission chargée d'examiner le projet de loi relatif à la suppression des juges auditeurs, et le 18 février 1834 celui de la commission de la loi relative à l'augmentation de la gendarmerie et de ses attributions dans les départements de l'Ouest, tou-jours troublés par les restes de la chouannerie.

Abrial s'était rallié au Gouvernement de Juillet, et avait voté, en 1831, contre l'hérédité de la pairie.

Fonctions

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext comte et pair OLH.svg
Blason fr famille Abrial (Vivarais).svg
Armes de comte-pair héréditaire

D'argent au chêne terrassé de sinople, au chef d’azur chargé d’un soleil d’or.[2],[3],[4],[5],[6]

Annexes

Bibliographie

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes



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