Actions sur le document

Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture

- Wikipedia, 3/02/2012

Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea)
Image illustrative de l'article Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture

Création 1981
Siège 1, rue Pierre-Gilles de Gennes, CS 10030
92761 Antony Cedex
Pays Drapeau de France France
Rattachement Ministère chargé de la Recherche
Ministère chargé de l’Agriculture
Directeur Roger Genet
Chercheurs statutaires 1 600
Doctorants 200
Site web www.irstea.fr

L'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (ex Cemagref) est un institut public français de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture.

Originellement nommé CEMAGREF Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts). Il a été fondé en 1981 pour développer le machinisme agricole et le génie rural et sylvicole. Depuis novembre 2011, le Cemagref est devenu l'IRSTEA[1].

Sommaire

Présentation générale de l'institut

L'institut a suivi les évolutions des besoins de ses partenaires publics et industriels et ses recherches ont progressivement pris en compte les nouveaux enjeux environnementaux qui se posaient à l'agriculture, aux écosystèmes, aux territoires. Il a également développé ses recherches dans le domaine des eaux de surface, et est devenu l'organisme de recherche français de référence dans le domaine des eaux continentales de surface.

Établissement public placé sous la double tutelle des ministères chargés de la recherche et de l’agriculture, le Cemagref conduit une recherche environnementale à l'échelle du territoire. L'institut a développé un modèle de recherche finalisée, à forte composante technologique et méthodologique, fondée sur une démarche de co-construction des questionnements scientifiques avec l'ensemble des acteurs concernés par ses sujets de recherche : pouvoirs publics, collectivités territoriales, entreprises.

Tournées par conséquent vers l'action, ses recherches ont pour but de contribuer à relever les grands défis posés par le changement global. Pour les 20 prochaines années, elles sont focalisées sur trois grands défis sociétaux : la gestion durable des eaux et des territoires, les risques naturels et la qualité environnementale. Avec un budget global de 110 millions € dont 30 % de ressources propres, le Cemagref emploie 1600 personnes dont 950 scientifiques, répartis dans 9 centres en France et 25 unités de recherche.

Bien inséré dans le paysage de la recherche française et européenne, il mène ses recherches en appui aux politiques publiques et en partenariat avec les industriels (130 contrats de recherche). Il est impliqué dans une dizaine de pôles de compétitivité. Il a obtenu en 2006 le label Carnot pour l'ensemble de ses activités, et a été relabellisé en 2011 pour cinq ans.

Il a le statut d'établissement public à caractère scientifique et technologique. Son directeur actuel (depuis un décret présidentiel du 18 février 2009) est Roger Genet qui succède à Pascal Viné.

Ses recherches sont orientées vers la production de connaissances nouvelles et d’innovations techniques utilisées par les gestionnaires, les décideurs et les entreprises pour répondre à des questions concrètes de société dans les domaines de la gestion des ressources, de l’aménagement et de l’utilisation de l’espace.

Ses thèmes de recherche sont centrés sur les ressources en eau de surface, les systèmes écologiques aquatiques et terrestres, les espaces à dominante rurale, les technologies pour l’eau, les agro-systèmes et la sûreté des aliments.

Ses activités éditoriales sont maintenant gérées par les éditions Quæ, dont le siège social est hébergé par l'Institut national de la recherche agronomique.

Organisation

Les départements scientifiques

Les départements scientifiques

  1. Département Eaux
  2. Département Ecotechnologies
  3. Département Territoires


Les centres régionaux

  • Antony - Centre régional et siège

Ile-de-France, Normandie, Picardie, Champagne-Ardenne, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais

  • Aix-en-Provence Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse
  • Bordeaux Aquitaine, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées
  • Clermont-Ferrand Auvergne, Limousin
  • Grenoble
  • Lyon Rhône-Alpes, Franche-Comté, Alsace
  • Montpellier, Languedoc-Roussillon
  • Nogent-sur-Vernisson Centre, Bourgogne
  • Rennes Bretagne, Pays-de-la-Loire
  • 2 localisations hors sites
    • Strasbourg - ENGEES
    • Martinique - PRAM

Les unités de recherche

Aix-en-Provence

Antony

  • Génie industriel alimentaire ;
  • Génie des procédés frigorifiques ;
  • Technologies pour la sécurité et les performances des agroéquipements ;
  • Hydrosystèmes et bioprocédés.

Bordeaux

  • Écosystèmes estuariens et poissons migrateurs amphihalins ;
  • Réseaux, épuration et qualité des eaux ;
  • Restauration de la continuité écologique des cours d'eau à poissons migrateurs ;
  • Aménités et dynamiques des espaces ruraux.

Clermont-Ferrand

  • Technologies, systèmes d’information pour les agrosystèmes ;
  • Laboratoire d'ingénierie pour les systèmes complexes ;
  • Mutations des activités, des espaces et des formes d’organisation dans les territoires ruraux.

Grenoble

  • Érosion torrentielle, neige et avalanches ;
  • Développement des territoires montagnards ;
  • Écosystèmes montagnards.

Lyon

  • Biologie des écosystèmes aquatiques ;
  • Qualité des eaux et prévention des pollutions ;
  • Hydrologie – hydraulique ;
  • Gestion des services publics.

Montpellier

Nogent-sur-Vernisson

  • Écosystèmes forestiers.

Rennes

  • Technologies des équipements agroalimentaires ;
  • Gestion environnementale et traitement biologique des déchets.

Antenne de la Martinique

  • Agriculture et espace insulaire.

Le Cemagref et le Grenelle Environnement

Le Cemagref, était représenté dans le Grenelle Environnement, au sein du Collège « État », par son directeur général, qui a été associé au groupe 6 : « Promouvoir des modes de développement écologiques favorables à la compétitivité et à l’emploi»[2]. Il a ensuite notamment été associé aux études portant sur la trame verte et bleue nationale[3],[4]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Histoire de l'Irstea, consulté 2011 11 22
  2. Travaux du Grenelle, où rédaction des propositions ont été faites par le CEMAGREF
  3. Page de présentation Comparaison de techniques pour l’application de la « Trame Verte et Bleue » à l’échelle locale dans les zones test Région Rhône-Alpes et département de l’Isère - ECOTRAM (basée la méthodologie ECONAT et le logiciel « Conefor Sensinode » (domaine public), consulté 2009 04 18
  4. Evaluation de réseaux écologiques pour la gestion conservatoire de la biodiversité, consulté 2009 04 18

Retrouvez l'article original ici...

Vous pouvez aussi voir...