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Auguste-Louis Petiet

- Wikipedia, 25/01/2012


Cet article est une ébauche concernant le domaine militaire, le Premier Empire, une personnalité politique française et le département français de la Nièvre.
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Auguste-Louis Petiet
Claude-Louis Petiet et ses deux fils, (135.5 x 112 cm), par Andrea Appiani (1754-1817).
Claude-Louis Petiet et ses deux fils, (135.5 x 112 cm), par Andrea Appiani (1754-1817).

Surnom Augustin Petiet
Naissance 19 juillet 1784
Rennes
Décès 1er août 1858 (à 74 ans)
Paris
Origine Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Drapeau français Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Conflits Guerres napoléoniennes
Expédition d'Alger
Faits d'armes Krasnoë
Dresde
Distinctions Légion d'honneur
(Grand officier)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
Baron de l'Empire
Autres fonctions Député au Corps législatif (Second Empire)
Famille (voir § Vie familiale) Famille Petiet

Auguste-Louis Petiet (19 juillet 1784 - Rennes1er août 1858 - Paris), était un militaire et homme politique français du XIXe siècle.

Sommaire

Biographie

Fils cadet de Claude-Louis Petiet et frère puîné de Pierre François, Augustin Petiet avait fini ses études pour entrer à l'École polytechnique et avait été déclaré admissible par Legendre ; mais son père, partant avec le premier Consul pour l'armée de Réserve, emmena son fils qui assista encore enfant à la bataille de Marengo.

Devenu sous-lieutenant au 10e hussards (1802), il quitta ce régiment en 1804 pour devenir aide de camp du maréchal Soult à Boulogne.

À Austerlitz, il chargea trois fois avec une division de dragons, et contribua à la prise de quatre pièces de canon. L'Empereur le décora de la Légion d'honneur[1]. À Eylau, il commandait une compagnie du 8e hussards, fit la campagne de Friedland et coopéra à la prise de 300 chevaux de cuirassiers prussiens.

Il fit, en qualité d'aide-de-camp de Soult, les campagnes d'Espagne et celle de 1809 en Portugal. Au siège de Badajoz, il enleva d'assaut le fort de Parvaleras à la tête de 200 voltigeurs. Quelques jours après, il fut grièvement blessé en chargeant avec deux escadrons. M. Petiet obtint le grade de chef d'escadron sur le champ de bataille.

Rentré en France, il fut nommé lieutenant-colonel du 13e hussards, il préféra être nommé chef d'escadron de la Vieille Garde aux lanciers rouges.

Il fit la campagne de Russie (1812) comme chef d'escadron et se distingua à Krasnoë, puis, l'année suivante, à Dresde où il fut promu officier de la Légion d'honneur.

Dans la retraite de Saxe, détaché avec deux escadrons à l'arrière-garde du maréchal Mortier, il ne lui restait plus que 55 hommes des 300 qu'il commandait. Il reçut le brevet de colonel en arrivant à Mayenne.

Crée baron de l'Empire par décret impérial du 17 janvier 1814, il était colonel, chef d'état-major de la cavalerie légère du Ve corps durant la campagne de France (1814). Au combat de Nangis, il eut un cheval tué sous lui et reçut deux coups de feu. Napoléon le nomma alors chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer.

Louis XVIII le fit chevalier de Saint-Louis et le confirma dans son titre de baron par lettres patentes du 11 novembre 1814.

À l'armée du Nord aux Cent-Jours, il fut employé comme adjudant-général près le major général de l'armée. Portant un ordre de l'empereur, il eut un cheval tué souis lui et fut lui-même blessé. Il est alors nommé général de brigade (la Restauration française ne lui confirma pas son grade).

Licencié et laissé sans emploi à la seconde Restauration, il rentra dans l'administration de 1823 à 1830, comme directeur des archives historiques du dépôt de la guerre (au ministère de la Guerre).

En 1830, il concourut à l'expédition d'Alger dans l'état-major de M. le comte de Bourmont. Il eut pendant le siège un cheval tué devant le fort l'Empereur.

À son retour, on lui rendit le grade de maréchal de camp maréchal de camp dont les Bourbons l'avaient privé pendant quinze ans et fut nommé commandant de l'Hérault (1831-1833) où il calma plusieurs émeutes, puis du Loiret.

Membre du comité supérieur de cavalerie, il entra comme maître des requêtes au conseil d'État, et fut promu grand officier de la Légion d'honneur le 2 mai 1846.

Mis à la retraite en 1848, il se rallia à la politique du prince Louis-Napoléon, et fut élu député au Corps législatif dans la 1re circonscription de la Nièvre, comme candidat du gouvernement, le 29 février 1852[2] contre M. Achille Dufaud[3].

Conseiller général de la Nièvre depuis 1854, il fut réélu député le 22 juin 1857[4] contre M. Bonabeau[5]. Il siégea dans la majorité impérialiste.

Décédé en août 1858, il fut remplacé, le 21 novembre suivant, par M. de Montjoyeux.

État de service

Campagnes

Faits d'armes

Il se distingua à Krasnoë, puis, l'année suivante, à Dresde

Blessures

  • Il fut deux fois blessé à Nangis ;
  • Il reçut une nouvelle blessure à Waterloo, en portant un ordre de l'empereur.

Titres

Décorations

Autres fonctions

Hommage, Honneurs, Mentions,...

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Publications

On a de lui :

Il a aussi collaboré à plusieurs journaux militaires, notamment au Spectateur militaire.

Vie familiale

Fils cadet de Claude-Louis Petiet et de Anne-Françoise du Lièpvre du Bois de Pacé (4 décembre 1761 - Nantes25 février 1830 - Paris, inhumée au cimetière du Père-Lachaise, 17e division), fille de Guillaume Nicolas du Lièpvre (17181773), écuyer, seigneur du Bois de Pacé, avocat au parlement de Bretagne, contrôleur, puis receveur général puis directeur du domaine du Roi, Auguste-Louis Petiet épousa à Paris, le 11 avril 1822, Céleste Silvie Michelle Audoueaud (18021833).

Ensemble, ils eurent :

Voir aussi

Armoiries

« Armes de la famille Petiet : D'azur, à la bande d'or, chargée d'une épée de gueules, posée en bande la pointe en haut, accompagnée en chef d'une étoile d'or et en pointe d'un triangle d'argent.[6] »

Ou,

« Écartelé : au I, d'azur, à une étoile d'or ; au II, d'hermine plain; au 3, de sinople, au lièvre d'or courant en barre ; au 4, de gueules, à l'épée d'argent et une palme d'or passées en sautoir.[6] »

Ou,

« Parti d'azur à l'étoile d'argent et de gueules à une branche d'olivier d'argent en bande et chargée d'une épée d'or en barre ; enté en pointe d'hermine plein.[7] »

Ou,

« Coupé : au I, parti d'azur à une étoile d'or et de gueules à une épée d'argent et une palme d'or, passées en sautoir; au 2, d'hermine plein.[6] »

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. Notice no LH/2773/22, sur la base Léonore, ministère de la Culture
  2. Par 29 032 voix sur 33 871 votants et 48 174 inscrits.
  3. 4 249 voix.
  4. Par 21 503 voix sur 28 055 votants et 44 495 inscrits.
  5. 6 447 voix.
  6. a, b et c Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  7. www.genheral.com

Articles connexes

Liens externes


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