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Jean-Charles Willoquet

- Wikipedia, 31/01/2012

Jean-Charles Willoquet (1944-mort le 9 décembre 1990 à Alençon) est un braqueur célèbre, qualifié à son époque d'« ennemi public numéro 1 ».

En 1968, cet ancien coiffeur de Nevers est condamné à cinq ans de prison dont deux ferme pour 24 cambriolages dans des châteaux. À sa libération, en 1970, il monte à Paris pour entrer dans le milieu du grand banditisme qui l'estime pour son sang-froid et son excellente manipulation des armes. Il est de nouveau arrêté par la P.J. sur les Champs-Élysée le 29 juin 1974.

Début 1975, il fait la connaissance à la maison d'arrêt de la Santé de Jacques Mesrine avec qui il organise son évasion. Mais une fois Willoquet dehors, il ne s'occupera plus du « Grand Jacques » pour qui la déception fut grande.

Le 8 juillet 1975, Willoquet comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris pour onze attaques à mains armées. Une avocate arrive alors près du box du gangster avec une grenade dégoupillée dans la main, c'est Martine, la femme de Willoquet déguisée. Martine lui lance une arme, prend en otage le juge et le substitut avant de s'enfuir, blessant un gendarme. Martine est arrêtée le 25 octobre 1975 puis condamnée à dix ans de prison ferme. Jean-Charles Willoquet est arrêté le 1er décembre 1975 et condamné à 20 ans de réclusion criminelle.

Il est incarcéré à la centrale de Clairvaux et est libéré le 27 décembre 1989 après avoir bénéficié d'une mesure de mise en liberté conditionnelle.

Moins d'un après, il meurt à Alençon, lors d'un braquage raté chez un couple d'antiquaires, Alfred et Rosa Kahn, rue des Granges.

Sources

  • Jean-François Miniac, Les nouvelles affaires criminelles de l'Orne, de Borée, septembre 2009. (Un chapitre sur les circonstances de sa mort, le 9 décembre 1990.)

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