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Panneau routier d'indication d'un emplacement d'arrêt d'urgence en France

- Wikipedia, 25/01/2012

Panneau C8
C8.svg
Catégorie Signalisation d'indication
Signification indication d'un emplacement d'arrêt d’urgence
Apparu en 1998
Modèle en vigueur 1998
Catégories de signaux
DangerPrioritéPrescriptionIndicationServicesDirectionJalonnement piétonnierJalonnement cyclableInformation localeLocalisationAgglomérationPassage à niveauInformationIdéogrammeTemporairePanonceauSymboleSécurité routièreBalise

Le panneau routier d'indication d'un emplacement d'arrêt d’urgence est, en France, un panneau de signalisation carré à fond bleu, bordé d’un listel, portant en son centre un pictogramme blanc représentant une aire d’arrêt. Il indique à l’usager de la route que l'espace situé au-delà du panneau est un emplacement d'arrêt d’urgence. Il est codifié C8.

Sommaire

Histoire

Usage

Tunnels

Dans les tunnels, la signalisation des emplacements d’arrêt d’urgence est obligatoire. Elle doit être assurée au moyen du panneau C8[B 1].

Il doit être implanté en signalisation de position. Si l’emplacement d’arrêt d’urgence comporte une issue de secours, le panneau C8 doit être accompagné par le panneau de type CE30. Si l’implantation des deux panneaux est impossible pour des raisons techniques, seul le panneau de type CE30 est implanté. Le panneau C8 doit être complété par le panneau M9e si l’emplacement d’arrêt d’urgence comporte un poste d’appel d’urgence. Il doit être complété par le panonceau M9f si l’emplacement d’arrêt d’urgence comporte un poste d’appel d’urgence et un moyen de lutte contre l’incendie accessible aux usagers de la route.

Le panneau C8 n’est généralement pas implanté en présignalisation, en raison de la faible interdistance des équipements à signaler et des difficultés d’implantation de la signalisation.

Toutefois, si les conditions de visibilité du panneau C8 de position sont insuffisantes ou tardives, ou si le panneau C8 de position a été remplacé par un panneau de type CE30, le panneau C8 peut être implanté en présignalisation. Il doit alors être complété par le panonceau M1.

Autoroutes et routes à chaussées séparées sans accès riverain

Sans poste d'appel d'urgence

La signalisation des emplacements d’arrêt d’urgence ne comportant pas de poste d’appel d’urgence est obligatoire. Elle doit être assurée au moyen du panneau C8. Il doit être implanté en signalisation de position.

Il peut être implanté en présignalisation, si les conditions de visibilité du panneau C8 de position sont insuffisantes ou tardives. Il doit alors être complété par le panonceau M1.

Avec poste d'appel d'urgence

La signalisation des emplacements d'arrêt d'urgence comportant un poste d'appel d'urgence est obligatoire. Elle doit être assurée au moyen du panneau CE2a si le poste d’appel d’urgence n’est pas visible.

Ce poste d'appel d'urgence porte l’idéogramme ID5a et fait office de signalisation de position. Si le poste d'appel d'urgence est accessible aux personnes handicapées à mobilité réduite, il comporte également l'idéogramme ID7.

Le panneau CE2a peut être implanté en présignalisation, si les conditions de visibilité du poste d'appel d'urgence sont insuffisantes ou tardives. Il doit alors être complété par le panonceau M1.

Zones de travaux

La signalisation des emplacements d’arrêt d’urgence créés temporairement sur les zones de travaux ou sur les déviations doit être réalisée conformément à l’article 128-1 de la 8ème partie.

Caractéristiques

Il existe sept gammes de dimensions pour le panneau d'indication C1a, de forme carrée, contrairement aux autres familles de panneaux triangulaires, ronds ou hexagonaux qui en comprennent cinq. Les deux dimensions complémentaires sont les dimensions dites "supérieure" (1 200 mm de côté nominal) et "exceptionnelle" (1 500 m de côté nominal)[A 1].

Implantation

Distance latérale

Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70  m[A 2]. En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[A 2].

En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[A 2].

Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du 30 octobre 1935 et du décret 57180 du 16 février 1957[A 2].

Hauteur au-dessus du sol

En rase campagne, la hauteur réglementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support), cette hauteur est celle du panneau inférieur), hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la circulation [A 3].

En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[A 3].

Position de la face

Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[A 4].

Visibilité de nuit

Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions définies ci-dessous, éclairés[A 5]. Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires ou grises[A 5].

Notes

Références

  1. article 5-3
  2. a, b, c et d article 8h
  3. a et b article 9
  4. article 8a
  5. a et b article 13
  1. article 70-5
  • Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, 1994, (voir dans la bibliographie)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Ouvrages utilisés

  • Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière, Paris, Presses Ecole Nationale Ponts Chaussees, décembre 1994 (ISBN 2-85978-220-6) 
  • Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, Paris, AMC Editions, novembre 1998 (ISBN 2-913220-01-0) 

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