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Frédéric Péchenard

- Wikipedia, 27/01/2012

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Frédéric Péchenard, né le 12 mars 1957 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur français, commissaire de police de formation. Il a par la suite été nommé contrôleur général puis directeur des services actifs de la Police nationale. Depuis le 11 juin 2007, il est à la tête de la Direction générale de la police nationale.

Sommaire

Formation

Il suit ses études secondaires à Paris dans le 17e arrondissement au Lycée Carnot. Titulaire d'une maîtrise de droit, il entame sa carrière de commissaire de police à 24 ans en intégrant l'École nationale supérieure de la police (ENSP) en 1981.

Parcours

En 1983, il devient chef du commissariat Chaillot à Paris pendant un an. À 27 ans, il prend en main les unités de recherche de la 2e division de police judiciaire. En 1988, il est chef de section à la brigade des stupéfiants et du proxénétisme, pendant un an.

De 1990 à 1991, il est nommé chef de la section anti-terroriste (SAT) de la brigade criminelle. Il assume successivement les fonctions de chef adjoint à la brigade de recherches et d'intervention (1991-1994) et chef adjoint à la brigade criminelle entre 1994-1996.

En mai 1993, il est numéro 2 et adjoint de Jean-Marc Bloch à « l'antigang », autre nom de la Brigade de Recherche et d'Intervention (BRI) de la Préfecture de Police de Paris. lors de la prise d'otages de la maternelle de Neuilly, il renoue avec son ami d'enfance Nicolas Sarkozy[1], qui est alors maire de Neuilly-sur-Seine.

En 1996, il est nommé à 39 ans chef de la brigade de la répression du banditisme et commissaire divisionnaire.

À partir de 2000, il est à la tête de la brigade criminelle à la Direction de la police judiciaire de la préfecture de police.

En décembre 2003, il est chargé des fonctions de sous-directeur des affaires économiques et financières (AEF), avant d'être promu contrôleur général en 2004. Il est nommé à 49 ans directeur des services actifs de la préfecture de police, chargé de la direction régionale de la police judiciaire. Depuis le 11 juin 2007, il est le directeur général de la police nationale. Par décret du 11 mars 2009, il est nommé préfet hors cadre, chargé d'une mission de service public relevant du Gouvernement. Il est maintenu dans ses fonctions de directeur général de la police nationale.

Enseignements

En dehors de ces fonctions, Frédéric Péchenard est professeur associé à l'École nationale supérieure de la police de Saint-Cyr-au-Mont d'Or. Il assure par ailleurs des conférences à l'Institut de criminologie de l'Université Paris II - Panthéon Assas.

Controverses

Dans son édition du 16 septembre 2010, le quotidien Le Parisien rapporte que Frédéric Péchenard serait susceptible d'être intervenu, le 18 février 2009, pour éviter des poursuites à l'encontre de son fils de 16 ans, interpellé à Paris pour état d'ivresse et outrage à agent, suppositions démenties par « l'entourage » du directeur général de la police nationale[2], qui évoque le simple déplacement d'un père dans un commissariat, pour y chercher son fils mineur, et de possibles restrictions des policiers de base eux-mêmes, au vu du nom de la personne mise en cause. Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, Péchenard ne nie pas les faits mais les minore et explique avoir agi en tant que père[3]. D'après un procès verbal publié par Le Parisien, son fils aurait notamment dit au brigadier qui l'avait verbalisé pour conduite d'un scooter en état d'ivresse : « tu fais qu'un métier de con, je vais te muter à la circulation[4] ».

Le 9 septembre 2011, il a avoué[5] sur France Info que c'est lui qui avait demandé à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) d’identifier le haut fonctionnaire qui avait informé un jounaliste du quotidien Le Monde au sujet de l'affaire Affaire Woerth-Bettencourt. Selon Le Canard enchainé du 7 septembre 2011 l'enquête de la DCRI viole à la fois la loi sur le secret des sources journalistiques et les lois sur les interceptions de sécurité (ici la communication par un opérateur de facturations téléphoniques détaillées d'un journaliste).

Distinction

Il est Officier de la Légion d'Honneur, Officier dans l'ordre national du mérite, médaillé de la Gendarmerie Nationale, Officier des palmes académiques et médaillé d'honneur de la police nationale.

Il est chevalier de la Légion d'honneur depuis le 30 juin 2004. Il est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur le 14 juillet 2011[6].

Publications

Notes et références

Lien externe


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