Actions sur le document

Raphaël Dinelli

- Wikipedia, 30/01/2012

Cet article est une ébauche concernant le nautisme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (août 2010).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article)
Cet article doit être wikifié (août 2010).
Le texte ne correspond pas à la mise en forme Wikipédia (style de Wikipédia, typographie, liens internes, lien entre les wikis, etc.). Téléchargez le guide de syntaxe et modifiez !

Raphaël Dinelli

Accéder aux informations sur cette image nommée Photo_dinelli.jpg.
Naissance 13 mai 1968
Floirac, France
Nationalité Flag of France.svg Française
Profession Navigateur
Écologiste

modifier Consultez la documentation du modèle

Raphaël Dinelli (13 mai 1968 à Floirac (Gironde) en France - ) est un navigateur. Il vit à Olonne-sur-Mer.

Il est marié et père de deux enfants.

Sommaire

Palmarès

Présentation

Dès son plus jeune âge, Raphaël Dinelli est passionné à la fois par la technologie et par tout ce qui flotte. A dix ans, il construit sa première planche à voile et embarque pour l'aventure : la traversée du bassin d'Arcachon. A vingt ans, à l'étroit dans son costume de cadre commercial, il quitte tout pour L'École Nationale de Voile de Quiberon. Là, il apprend, navigue et s'offre son premier Figaro. Les résultats sont encourageants et Raphaël entreprend de réaliser son rêve et s'engage sur le Vendée Globe en 1996.

Une édition ravageuse qui voit la disparition de Gerry Roufs, les chavirages de Thierry Dubois et Tony Bullimore. Raphaël n'échappe pas non plus à son destin et survit dans des circonstances incroyables, après un chavirage dans l'océan indien, le jour de noël ! Dans une eau glacée pendant plus 36 heures arque bouté sur le pont de son bateau qui coule irrémédiablement, le skipper arcachonnais lutte et finit par être sauvé par le concurrent anglais Pete Goss. De cette expérience, il sait tirer le meilleur : outre une amitié à vie, Raphaël est plus déterminé que jamais à retourner faire le tour de la terre. Il nous fait vivre ce Vendée Globe 1996 dans son livre "Le pirate du tour du monde" aux éditions Anne Carrière.

Il construit un nouveau bateau en imaginant un concept totalement innovant sur un monocoque : un mât basculant.[réf. nécessaire] En terminant brillamment 3e de la Route du Rhum avec un bateau tout juste sorti de chantier, il prouve la justesse de ses choix, l'étendue de ses qualités d'ingénierie. Débarqué par son sponsor, Raphaël Dinelli ne renonce pas pour autant et repart en 2000 pour un nouveau Vendée Globe. Heurté par une baleine il se voit contraint à l'abandon mais finira son tour hors classement. Ce n'est qu'en 2004 sur Akena qu'il réalise enfin son rêve et boucle pour sa troisième participation son tour du monde.

Passionné de technologie, le marin désormais installé aux Sables-d'Olonne, est également très sensible à la protection de l'environnement. Dès 1998, il construit lui-même une maison bioclimatique à énergie positive. En 2004, il teste des panneaux solaires et n'utilise que 60 litres de carburant en 4 mois de navigation.

Fondation Océan Vital

En 2007, il crée la Fondation Océan Vital, reconnue d'intérêt général, dont il est le directeur de recherches[1].

Elle regroupe des entreprises, des industriels, des chercheurs et des techniciens dans le but de créer des solutions de développement durable par les énergies renouvelables en améliorant des process existants. La Fondation développe également un programme pédagogique. Elle est soutenue par la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme, par ses membres fondateurs, l’École centrale de Nantes, L’ICAM de Nantes, Le pôle de recherche EMC2, le Conseil Régional des Pays de la Loire…

Il participe au Vendée Globe 2008-2009 sur un bateau laboratoire destiné à fiabiliser le matériel développé lors des programmes de recherches de la Fondation, et se classe 10e en terminant la course le 14 mars 2009.

Suite à ces tests en conditions réelles il rencontre Régine Charvet Pello, fondatrice de l'agence de design RCP Design Global. Ensemble ils mettent en œuvre le concept d’encapsulation de cellules en silicium dans des matériaux composites créé par la Fondation Océan Vital. Pour tirer profit de cette nouvelle génération de panneaux solaires, les designers de l'agence RCP imaginent une ombrière photovoltaïque baptisée SUDI ; pour cela, ils puisent leur inspiration de la nature, du monde animal et végétal. C'est une station autonome de recharge d’énergie, pour les véhicules électriques à disposition des usagers notamment par les collectivités locales et territoriales. Cette innovation était présentée à la Biennale internationale du design de Saint-Etienne 2010[2],[3].

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Galerie

Voir aussi

Lien externe

Notes et références

  1. Site de la fondation
  2. Michaël TORREGROSSA, « Une ombrière photovoltaïque pour recharger sa voiture électrique », dans AVEM, 4 décembre 2010 [texte intégral (page consultée le 30 mai 2011)] 
  3. Clotilde Briard, « L'énergie, piste phare de réflexion », dans Les Échos, no 20810, 23 novembre 2010 [texte intégral (page consultée le 30 mai 2011)] 

Retrouvez l'article original ici...

Vous pouvez aussi voir...