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Jean Charles Guillaume Le Prévost de Beaumont

- Wikipedia, 3/01/2012

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Jean-Charles-Guillaume Le Prévôt de Beaumont, né à Beaumont-le-Roger le 24 novembre 1726[1] et mort à Bernay le 22 décembre 1823 est un avocat français.

Sommaire

Biographie

Après des études de droit, Le Prévost se fixa à Paris où il occupa une position honorable en qualité de secrétaire et d’avocat du clergé de France.

En 1768, le hasard lui fit prendre connaissance de documents qui ne laissaient aucun doute sur l’existence d’un pacte de famine qui ne visait rien moins que d’acheter à bas prix et d’accaparer le blé de France et de le stocker afin de le faire enchérir les années de bonne récolte, et de le rendre plus cher encore les années de disette, afin de revendre à un prix exorbitant ce qui était gardé dans des magasins hors du royaume et notamment dans les iles de Jersey et Guernesey[2].

Le Prévost de Beaumont dénonça ce pacte de famine au Parlement de Rouen. Il accusa également le contrôleur général des finances Clément Charles François de L’Averdy d’avoir créé un monopole du commerce du blé et de s’être enrichi personnellement. Les révélations de Jean Charles Guillaume Le Prévost dérangeaient tellement qu’il fut arrêté le 17 novembre 1768 et conduit à la Bastille. Ceci lui valut d’être emprisonné pendant 21 ans sous les règnes de Louis XV et Louis XVI dans cinq prisons françaises : la Bastille de 1768 à 1769, le donjon de Vincennes les 15 années suivantes, Charenton en 1784, Bicêtre jusqu’en 1787, et enfin Bercy de 1787 à 1789. Il a laissé le récit de sa captivité, édité en 1791 sous le titre Prisonnier d’État Jean Charles Guillaume Le Prévost ou tableau historique de la captivité de J.C. G. Le Prévost de Beaumont.

Libéré, le 5 septembre 1789, de la prison de Bercy, où l’avait fait conduire le lieutenant de police Louis Thiroux de Crosne il se remit à écrire, maintenant après 21 années de sévices divers dans les prisons royales, les accusations qui l’avaient fait embastiller. Il n’avait plus pour vivre qu’une modique pension qui lui avait été accordée par l’État en dédommagement de son injuste captivité[3].

Analyses

Une telle conspiration peut paraître incroyable. Pourtant, il est parfaitement établi[réf. nécessaire] que de 1729 à 1789, pas moins de onze famines meurtrières désolèrent la France[réf. nécessaire] tandis que s’enrichissaient certains parmi les notables du royaume[réf. nécessaire].

Notes

  1. Registre paroissial, Archives départementales de l'Eure.
  2. H. Saint Denis, Notice historique sur Beaumont-le-Roger.
  3. Le Prévost, Prisonnier d’État.

Publications

  • Dénonciation d’un pacte de famine générale, au roi Louis XV, ouvrage manuscrit, trouvé à la Bastille le 14 juillet dernier, très-relatif au temps présent, & contenant des découvertes fort intéressantes sur les malversations & les déprédations secrettes de quelques hommes d’Etat, publ. par M. Thev*** Dany***, 1768 [lire en ligne (page consultée le 14 décembre 2010)] .

Bibliographie


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