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Histoire secrète de SOS Racisme

- Wikipedia, 18/07/2011

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L'Histoire secrète de SOS-Racisme est un essai polémique de Serge Malik paru en 1990 chez Albin Michel (185 p., ISBN 2226048189).

Serge Malik fut l’un des membres fondateurs de l'association SOS Racisme. D'origine arabe et juive, il se définit lui même comme un « faux beur », un « margarine ». Il tente de décrire dans son livre les enjeux et les manœuvres politiques qui furent à l’arrière-plan de la création du mouvement antiraciste. Il y accuse notamment le Parti Socialiste Français et l'ancien président François Mitterrand de manipulation.

Histoire de SOS-Racisme selon Serge Malik

L'histoire de Serge Malik s'inscrit dans la prise de conscience des phénomènes racistes du début des années 1980. Croyant au combat antiraciste comme moyen efficace pour vaincre l’intolérance, l’exclusion et les inégalités sociales, Malik profite de l’apparition soudaine d’Harlem Désir dans l’émission de Michel Polac « Droit de Réponse » pour abandonner son métier de comédien et s’engager dans SOS Racisme.

Au fil des années se développa cependant chez lui l'idée qu'il avait été manipulé par des politiciens pour lesquels l’immigration et l’intégration n’étaient qu’un instrument politique. Profondément écœuré, l’auteur confie dans ce livre l’histoire de ce qu'il perçoit désormais comme un mirage.

Grand patron et fondateur de SOS Racisme, Julien Dray est décrit par Malik comme un arriviste manipulant Harlem Désir à sa guise et organisant/verrouillant la structure de SOS-Racisme selon ses projets et besoins politiques propres. Il crée ainsi une association dont la fonction serait la lutte contre l’exclusion sous toutes ses formes, palliant la carence de moyens médiatiques et associatifs pour les fils et filles d'immigrés, et qui reposera en fait sur ce que l'auteur décrit comme des slogans creux et la falsification de mythes fondateurs. Sur le terrain, le mouvement servira surtout, selon Malik, à relayer le PS et combattre le Parti communiste français.

Serge Malik dénonce également dans son ouvrage le soutien apporté par les syndicats proches du Parti socialiste, la presse, les réseaux maçonniques et la surreprésentation de membres de syndicats juifs (comme l'UEJF) par rapport aux « beurs » au sein des instances dirigeantes du mouvement.

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