Christophe Deltombe

Christophe Deltombe, né en 1949, est un avocat parisien, président d'Emmaüs France depuis 2007^[1].

Parcours au sein d'Emmaüs

Il devient président d'Emmaüs France (association créée en 1985 pour fédérer les groupes membres d'Emmaüs International) le samedi 26 mai 2007, après la démission de Martin Hirsch du fait de la nomination de ce dernier au poste de Haut commissaire aux solidarités actives.

Militant du mouvement Emmaüs de longue date, il était auparavant adhérent individuel et avocat de l'Union centrale de communautés Emmaüs et avait notamment travaillé sur la reconnaissance légale du statut de compagnons d'Emmaüs, en obtenant de la Cour de cassation la reconnaissance du statut de travailleur solidaire des compagnons d'Emmaüs, non soumis à la règlementation sur le travail salarié. (cour de cassation, 9 mai 2001, Communauté Emmaüs de Marseille Pointe6Rouge contre Miralles Baron)^[2].

L'affaire du RER

Avant de devenir président d'Emmaüs France, Christophe Deltombe a également défendu devant les tribunaux Marie-Léonie Leblanc. Le vendredi 9 juillet 2004, cette jeune femme avait prétendu avoir été victime d'une agression à caractère antisémite dans le RER D. Cette affaire avait fait un grand bruit médiatique, avant et après la révélation de la supercherie^[3].

Cette affaire a donné lieu à la sortie d'un film librement inspiré de ces faits : La fille du RER, réalisé par André Téchiné, sorti en salle le 18 mars 2009 ^[4].

Autres activités militantes

• Christophe Deltombe a également longtemps milité dans les «Boutiques de droit», et a été président de l'association La Vie nouvelle, « mouvement d'éducation populaire pour une alternative personnaliste et citoyenne ».
• Enfin, Christophe Deltombe a animé le « Club citoyens », espace d'échange et de débats politiques^[1].

Notes et références

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