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Philippe Devoucoux

- Wikipedia, 5/02/2012

Philippe Devoucoux

Naissance 11 juin 1819
France Château-Chinon, Nièvre
Décès 14 janvier 1889
France Toulouse, Haute-Garonne
Profession Avocat
Activité principale Maire de Bourges
Président du conseil général du Cher
Député du Cher
Préfet du Tarn-et-Garonne

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Philippe, Jean, Barnabé Devoucoux, né le 11 juin 1819 à Château-Chinon dans la Nièvre, mort le 14 janvier 1889 à Toulouse en Haute-Garonne, est un avocat et homme politique français.

Biographie

Avocat à Autun, en Saône-et-Loire, Philippe Devoucoux est proscrit au lendemain du coup d‘État du 2 décembre 1851 en raison de ses opinions républicaines[1]. Réfugié en Suisse, il rentre en France en 1853 et s‘inscrit au barreau de Bourges. Il est nommé maire de la ville après le 4 septembre 1870 mais révoqué de ses fonctions le 24 mai 1873. Se portant candidat à la députation sur une liste républicaine du Cher, il est battu aux élections législatives du 8 février 1871, puis à une élection partielle le 9 juillet 1871.

Élu conseiller général du canton de Bourges le 8 octobre, il est porté à la présidence du conseil général du Cher en 1871 et 1872. Après un échec comme candidat républicain aux élections sénatoriales de 1876, il est élu la même année député de la 1ère circonscription du Cher[2],[3]. Vice-président du groupe de la gauche républicaine à la Chambre des députés, il s‘oppose au ministère Broglie et signe le « Manifeste des 363 » qui fait chuter le gouvernement.

Aux élections législatives du 14 octobre 1877 qui suivent la dissolution de la Chambre, Philippe Devoucoux, en n'obtenant que 6 914 voix, subit un échec à Bourges contre le prince d'Arenberg, candidat du gouvernement du maréchal de Mac-Mahon (3e ministère Broglie) (9 096 voix sur 16 090 votants et 19 401 inscrits). Un assez grand nombre d'électeurs, parmi les républicains avancés, mécontents de l'attitude, politique de M. Devoucoux, s'étaient abstenus de prendre part aux scrutin[4].

Nommé préfet du Tarn-et-Garonne sous le ministère Dufaure en décembre 1877, il devient deux ans plus tard conseiller à la cour d'appel de Toulouse où il décède en 1889.

Notes et références

  1. Pierre Lévêque, Bourgogne, de la Monarchie de juillet au Second Empire, 1983.
  2. Jean Jolly, Dictionnaire des parlementaires français: notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, Presses Universitaires de France, 1977.
  3. Base de données des députés français depuis 1789, notice Philippe Devoucoux, Assemblée nationale
  4. « Arenberg, Auguste-Louis-Albéric, prince d' » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]

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