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Germaine Leloy-Godefroy

- Wikipedia, 12/01/2012

Germaine Leloy-Godefroy [1] (Leloy est le nom de son époux) est, le 21 avril 1949, la dernière femme guillotinée en France à la prison d’Angers par le bourreau Jules-Henri Desfourneaux.

Cette marchande de charbon de Baugé, native de Crosmières dans la Sarthe a, le 10 décembre 1947, découpé son époux Albert Leloy, à la feuille de boucher pendant que celui-ci dormait.
Le mobile du crime : elle souhaite aller vivre avec son amant, un valet de ferme plus jeune qu’elle. Ce dernier qui est au courant des intentions criminelles de sa maîtresse est, durant le procès, reconnu complice de meurtre et condamné à 20 ans de prison, qu’il purge à la Centrale de Fontevrault.
Aux assises du Maine-et-Loire, Germaine est dépeinte comme « peu douée pour les études, peu intelligente et chicanière ». Même si elle est réputée travailleuse, on lui reproche « sa conduite et sa moralité douteuses ». Elle est condamnée à mort, le 26 novembre 1948.

Le jour de l’exécution, Germaine Godefroy est réveillée à 4h30, « elle pâlit et s’habille en silence, aidée de deux détenues avec lesquelles elle partage sa cellule. » Après un entretien avec l’aumônier Moreau, elle rédige une longue lettre, se confesse, assiste à la messe. Après la bénédiction, elle refuse le rhum et la cigarette. Elle va sur la bascule avec des images pieuses dissimulées dans son corsage.

Puis le couperet tombe, il est 5h50.

Notes et références

  1. La Nouvelle République : « Une angevine sous la guillotine ». Article d’Olivier Pouvreau, édition du 4 février 1998.

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