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Napoléon Marie de Nompère de Champagny

- Wikipedia, 29/01/2012

Page d'aide sur l'homonymie Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Nompère de Champagny.
Napoléon Marie de Nompère de Champagny
Napoléon Marie de Nompère de Champagny (1806-1872).jpg
Fonctions
Drapeau français Empire français
Député de la 3e circonscription du Morbihan au Corps législatif
29 février 18524 septembre 1870
Élection 29 février 1852
Réélection 22 juin 1857
1er juin 1863
24 mai 1869
Maire de Loyat (Morbihan)
Biographie
Date de naissance 29 octobre 1806
Lieu de naissance Paris
Date de décès 31 janvier 1872 (à 65 ans)
Lieu de décès Château de La Balluère, Broons-sur-Vilaine
Nationalité Drapeau de France France
Parti politique Majorité dynastique
Centre droit
Père Jean-Baptiste de Nompère de Champagny (1756-1834)
Mère Victoire Hue de Grosbois (1770-1821)
Conjoint Adèle Marie « de » Corbineau
Diplômé de Collège de Louis-le-Grand
Profession Avocat

Napoléon Marie de Nompère, comte de Champagny (29 octobre 1806 - Paris31 janvier 1872 - Château de La Balluère, Broons-sur-Vilaine), est un homme politique français du XIXe siècle.

Il fut député du Morbihan sous le Second Empire (1852-1870).

Sommaire

Biographie

Napoléon Marie de Nompère, comte de Champagny, était le troisième fils de Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, duc de Cadore (le second, qui fut de l'Académie française, François-Joseph-Marie-Thérèse-Nompère, comte de Champagny, n'a fait partie d'aucune assemblée parlementaire).

Il eut Napoléon Ier pour parrain, fit ses études au collège de Louis-le-Grand, et le droit, et fut reçu avocat en 1830, puis docteur en droit.

Il épousa, le 30 juillet 1836 à Paris Ier, paroisse Sainte-Madeleine, Adèle Marie « de » Corbineau, fille de Hercule Corbineau (1780-1823), major de la Garde impériale puis membre de la Chambre des pairs et de Reine de Kermarec de Traurout ( † 1844) ; puis il se retira dans ses propriétés de Bretagne à Loyat (Morbihan), et publia des travaux spéciaux sur la législation et l'agriculture.

Auteur d'un Traité de la police municipale, ou de l'autorité des maires, de l'administration et du gouvernement en matières réglementaires (Paris, 1844-1861, 4 volumes), puis d'une brochure sur les Garanties à demander au suffrage universel (1850), il se présenta plusieurs fois sans succès à la députation sous Louis-Philippe Ier et sous la deuxième République, et entra dans la carrière politique le 29 février 1852, comme député de la 3e circonscription du Morbihan au Corps législatif, élu[1] avec l'appui du gouvernement, contre M. Paul Harscouët de Saint-Georges[2], ancien représentant. Il était alors maire de sa commune.

Il fut de la majorité, s'associa à l'établissement de l'Empire et à la plupart des votes de la droite dynastique jusqu'à la fin du règne, ayant été réélu successivement :

Il se prononça en 1857, contre l'annexion de la banlieue de Paris, et réclama, en 1860, la péréquation de l'impôt foncier.

Membre du Conseil général du Morbihan dont il fut vice-président en 1867, M. de Champagny avait reçu (1861) la croix de la Légion d'honneur, et plusieurs médailles dans divers concours agricoles.

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. Par 18 118 voix (23 998 votants, 39 120 inscrits)
  2. 5 747 voix
  3. Par 24 477 voix (24 557 votants, 35 996 inscrits)
  4. Par 25 416 voix (25 573 votants 37 630 inscrits)
  5. Par 23 559 voix (24 098 votants, 38 515 inscrits)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes



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