Actions sur le document

Institut national de police scientifique

- Wikipedia, 10/06/2011

L’Institut national de police scientifique (INPS) est un établissement public à caractère administratif, sous tutelle de la Direction générale de la Police nationale (DGPN), créé par la loi de sécurité quotidienne de 2001[1]), avec « pour mission de réaliser tous les examens, recherches et analyses d'ordre scientifique et technique qui lui sont demandés par les autorités judiciaires ou les services de police et de gendarmerie aux fins de constatation des infractions pénales et d'identification de leurs auteurs. »

L’INPS dispose de 6 laboratoires de police scientifique :

  • le laboratoire de police scientifique de Lille (INPS/LPS59),
  • le laboratoire de police scientifique de Lyon (INPS/LPS69),
  • le laboratoire de police scientifique de Marseille (INPS/LPS13),
  • le laboratoire de Toxicologie de Paris (INPS/LTP75),
  • le laboratoire de police scientifique de Paris (INPS/LPS 75)
  • le laboratoire de police scientifique de Toulouse (INPS/LPS31).

Il exerce ses missions conjointement avec la sous-direction de la police technique et scientifique, qui appartient à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), elle-même rattachée à la DGPN.

L’INPS est dirigé par un policier appartenant au corps de conception et de direction de la Police nationale. L’actuel directeur de l’INPS est Frédéric Dupuch.

Postes et modes de recrutement

Le recrutement est géré par la direction de l'administration de la police nationale et est sous la direction de la police technique et scientifique. Les différents postes dépendent du niveau d'étude :

  • Pour devenir Agent spécialisé il suffit d'un CAP.
  • Pour devenir technicien il faut un DUT.
  • Pour devenir ingénieur il faut un M2.

Pour tous ces postes, le recrutement se fait par concours qui doit être suivi d'un stage d'un an. En France, pour l'année 2008, il y avait sept postes d'ingénieur à pourvoir (1 en qualité, 1 en chimie, 1 en toxicologie, 1 en informatique et 3 en biologie).

Notes et références

  1. art. 58 de la loi de sécurité quotidienne de 2001.



Retrouvez l'article original ici...

Vous pouvez aussi voir...