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Alain Caillol

- Wikipedia, 22/01/2012

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Alain Caillol, né le 11 septembre 1942 à Béziers[1], est un criminel français.

Biographie

Fils d'une jeune fille originaire de Lorraine et d'un bourgeois décrit comme « publicitaire dans la presse de droite » et futur président-directeur général de Maison des bibliothèques, il est envoyé en pensionnat à huit ans[1]. Il réalise son premier vol à douze ans, puis réalise des cambriolages[1]. Il fait à l'époque face à désintérêt de son père et à la mort de sa mère[1].

Il se sent proche des idées du marxisme[1] et revendique un arrière-plan politique au delà de l'appât du gain[2]. Au début des années 1970 il participe à des braquages avec Jacques Mesrine et aide celui-ci, grâce à la complicité de Michel Ardouin, à s'évader avec succès du tribunal de Compiègne en dissimulant des armes dans les toilettes[1]. Alain Caillol, avec son frère ainé François et d'autres personnes, est l'un des ravisseurs — et le « principal cerveau de l'enlèvement »[2]— du baron Édouard-Jean Empain en 1978, affaire pour laquelle il est condamné à vingt ans[1]. La même année, son père meurt[1].

Il passe onze ans en prison où il échangera des lettres avec Mireille Bonnelle, une professeur de lettres qui les publiera par la suite dans Lettres en liberté conditionnelle (1991)[1], puis aura une liaison avec elle[1].

En 2001, il est de nouveau condamné à huit ans, cette fois-ci pour trafic de cocaïne[1]. Libéré en 2009, il sort en janvier 2012 le livre Lumière retraçant son parcours[1].

Il a deux fils[1].

Bibliographie

  • Mireille Bonnelle et Alain Caillol, Lettres en liberté conditionnelle, Éditions Pocket, 1er mai 1991, 408 pages. (ISBN 2-266-04007-3)
  • Alain Caillol, Lumière, Éditions Le Cherche Midi, 19 janvier 2012. (ISBN 978-2749123233)

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Patricia Tourancheau, « Remords postbaron », Libération, 14 janvier 2012. Consulté le 16 janvier 2012
  2. a et b Isabelle Spaak, « Alain Caillol, l'un des ravisseurs du baron Empain, se confie à VSD », CSD, 24 novembre 2009. Consulté le 16 janvier 2012

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