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Charles-Henri Dambray

- Wikipedia, 2/02/2012

Charles-Henri Dambray, magistrat français, né à Rouen le 9 octobre 1760, mort près de Dieppe (Seine-Maritime) le 13 décembre 1829[1].

Issu d'une famille dont plusieurs membres avaient été présidents à mortier au Parlement de Normandie, Dambray eut une carrière précoce puisqu'il fut avocat général à la Cour des aides de Paris dès l'âge de 19 ans. En 1788 il devient avocat général au Parlement de Paris, en remplaçement d'Antoine-Louis Séguier.

À la veille de la Révolution française, il se retira dans sa terre de Montigny (près de Dieppe) et, à l'époque de la Terreur, Oissel lui ayant été assigné comme résidence, il y vint avec sa famille habiter une petite maison qui a conservé le nom de pavillon Dambray. Il resta en rapport avec les Bourbons sous l'Empire et, lors de la Restauration, fut nommé en 1814 chancelier de France, garde des sceaux et président de la Chambre des pairs. Réfugié en Angleterre pendant les Cent-Jours, il reprit la présidence à son retour.

Il posséda quelque temps le château de Meslay-le-Vidame. Sur la fin de sa vie, il se retira dans sa terre de Montigny où il termina ses jours à l'âge de 69 ans (13 décembre 1829)[2].

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Références

  1. La base de cet article reste : Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. Paris : 1842-1878.
  2. Edouard Turgis, Oissel : glanes, traditions, souvenirs, faits contemporains, 1886 ; Réédition par la Société d’Histoire d’Oissel, 1984.

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