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Michel Bon

- Wikipedia, 27/01/2012

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Michel Bon est né le 5 juillet 1943, et a dirigé un certain nombre de grandes entreprises françaises

Sommaire

Formation

Il est marié et père de quatre enfants.

Il est diplômé de l'ESSEC, de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, de l'ENA et de la Stanford Business School. À l'ENA il fait partie de la promotion Thomas-More, avec Jean-Paul Huchon, Alain Richard, Claude Guéant, François d'Aubert, Jean-Louis Bianco et Jean-Claude Trichet.

Carrière

Après quatre ans à l'Inspection des Finances (1971 — 1975), Michel Bon a passé dix ans dans la banque, d'abord au Crédit national (1975 — 1978), la principale banque de crédit à long terme aux entreprises, puis au Crédit agricole (1978 — 1985)

Au début de 1985, il rejoint Carrefour, la plus grande entreprise de distribution française, dont il sera Directeur Général puis Président jusqu'à fin 1992.

En septembre 1993, il a été nommé par le gouvernement Balladur à la tête de l'Agence nationale pour l'emploi.

Le 13 septembre 1995, le premier ministre Alain Juppé le nomme président de France Télécom. Michel Bon dirige alors le changement des statuts de l'entreprise pour en faire une société anonyme de droit privé. En 1997, Dominique Strauss-Kahn ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie du gouvernement Jospin confirme Michel Bon dans ses fonctions où il pilote l'introduction en bourse de 20% du capital de l'entreprise. L'opération, réalisée le 6 octobre de la même année est d'abord un succès financier notamment grâce à la garantie offerte par l'État pour le provisionnement des retraites des salariés exigé par les investisseurs sur les marchés internationaux. Le titre FT s'envole très rapidement et ce succès confirme Michel Bon dans sa stratégie qui vise à faire passer la culture de l'entreprise d'« une logique de l’usager à une logique du client »[1]. Il fait ensuite passer le cap de l'ouverture à la concurrence du marché de la téléphonie en diversifiant les activités de l'entreprise notamment sur la téléphonie mobile (par l'acquisition d'Orange) et sur l'internet (via Wanadoo) donnant à France Télécom la première place sur le marché français. Cette phase de croissance dynamique s'accompagne d'investissements dans de le secteur des télécommunications en Europe avec notamment 10 milliards d'euros investis dans les licences UMTS en Allemagne et le rachat de l'opérateur polonais TPSA. Or, en 2001, explose ce qu'on a appelé la bulle Internet. Les choix stratégiques de la direction de FT, pilotée par Bon mais validée par l'administration publique, se révèlent a posteriori désastreux. Les pertes annoncées de 8.3 milliards d'euros sur l'exercice 2001 tendent les relations entre Michel Bon qui déclare « la stratégie, c’est moi qui l’assume »[2], et son nouveau ministre de tutelle, Laurent Fabius[3].


De 2001 à 2004, il est président de l'Institut de l'entreprise[4]. Il est un des présidents d'honneur depuis son retrait. De 2003 à 2006 il et président de l’Institut Pasteur, dont il était vice-président depuis 1997. [[]] Michel Bon est aujourd’hui Président du Conseil de Surveillance des Editions du Cerf et président du conseil de surveillance de Devoteam, une SSII de 5 000 personnes cotée à la bourse de Paris.Il est administrateur de plusieurs entreprises parmi lesquelles Lafarge et Sonepar.

Depuis 2003 il est senior adviser de la banque d'affaires Close Brothers (France) et président du conseil de surveillance des Éditions du Cerf[5].

Depuis mai 2006, Michel Bon est Président du Conseil de Surveillance de Devoteam, groupe de conseil et de services en informatique, spécialisé dans les ICT (Information and Communication Technologies).

Il est aussi administrateur de plusieurs entreprises, parmi lesquelles Lafarge et Sonepar, président( de la Fondfation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE), et président de Fondact, qui regroupe les entreprises pronant la participation, l’intéressement et l’actionnariat salarial.

Fonctions et mandats sociaux

Anciens mandats

Il a occupé précédemment les fonctions de[7]

  • Directeur général puis de président de Carrefour de 1985 à 1992
  • Président directeur général de France Télécom de 1995 à 2002
  • Senior Adviser de la Banque Dôme-Close Brothers
  • Administrateur de Air liquide
  • Administrateur d'Asterop [8] jusqu'en 2008
  • Administrateur d'Editis jusqu'en 2009
  • Administrateur de Banque Transatlantique jusqu'en 2007
  • Administrateur d'Orsid SAS jusqu'en 2005

Références


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