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Puy Mary

- Wikipedia, 28/01/2012

Puy Mary
Puy Mary, face est-sud-est
Puy Mary, face est-sud-est
Géographie
Altitude 1 783 m[1]
Massif Monts du Cantal
(Massif central)
Coordonnées 45° 06′ 34″ Nord
       2° 40′ 34″ Est
/ 45.10944, 2.67611
45°06′34″N 2°40′34″E / 45.10944, 2.67611 [1]
Administration
Pays Drapeau de France France
Région Auvergne
Département Cantal
Géologie
Type Pic pyramidal

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Puy Mary

Le puy Mary (Puech Mariou en languedocien) est un sommet des monts du Cantal, vestiges du plus grand strato-volcan d'Europe. Il culmine à 1 783 mètres d'altitude.

Sommaire

Toponymie

Le nom « puy Mary » provient de Marius, disciple de Saint Austremoine et premier évangélisateur de la Haute Auvergne[2]. Il vécut au IIIe ou au IVe siècle ; ses reliques se trouvent à la basilique Notre-Dame-des-Miracles à Mauriac[3].

Géographie

Situation

Situé dans le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne et membre du réseau des grands sites de France, il accueille chaque année près de 600 000 visiteurs.

À partir du col du Pas de Peyrol, l'aller-retour à pied demande une heure. Le sentier, très raide par endroits, a été aménagé en escalier constitué de marches en béton. Cet aménagement a été rendu nécessaire en raison de la grande fréquentation du site qui avait contribué à fortement dégrader l'ancien sentier.

Le Pas de Peyrol depuis le puy Mary.

Au bord de ce sentier pousse la gentiane jaune ou grande gentiane dont la racine qui peut atteindre 1,50 mètre sert à la confection de plusieurs liqueurs dont les plus célèbres restent la Salers et l'Avèze.

Administrativement, le sommet est au point de rencontre de quatre communes du Cantal : Le Falgoux à l'ouest, Le Claux au nord, Lavigerie à l'est et Mandailles-Saint-Julien au sud.

On le franchit grâce au col du Pas de Peyrol (1 589 mètres, le plus haut col routier du Massif central). L'accès routier par le col est impraticable en hiver et est totalement fermé à la circulation de novembre à mai.

Géologie et hydrologie

Âgé d’environ 6,5 millions d'années, le Puy Mary s'est constitué par l'accumulation de lave visqueuse au-dessus de la cheminée d’alimentation du volcan. Il se présentait alors sous la forme d'un dôme de trachyte, riche en sanidine et en tridymite, ce qui constitue une roche très proche de la sancyite dont est formé le puy de Sancy dans les monts Dore[4]. Il a ensuite été érodé par la glace, ce qui lui donne sa forme actuelle pyramidale en horn. Il est entouré des sept vallées glaciaires qui partent en étoile autour du sommet :

Climat

Le puy Mary depuis le Pas de Peyrol
Table d'orientation du puy Mary

Premières montagnes depuis l'océan, le puy Mary et le Plomb du Cantal sont les sites les plus arrosés de France (il tombe en moyenne de 2,5 mètres d'eau par an), donnant naissance à de multiples torrents dont les cascades dévalent leurs pentes.

La face septentrionale du puy Mary, longtemps enneigée, est connue pour abriter une congère qui disparaît très tard dans la saison : la congère ou le névé « de l'Aigle » (en raison de sa forme, visible sur la photo). C'est cette congère qui est à l'origine de la fermeture prolongée de la route du Pas de Peyrol (parfois jusqu'en juin)[5].

Annexes

Notes et références

  1. a et b Cartes IGN sur Géoportail
  2. Étymologie d'après Le Grand Site du Puy Mary
  3. Jean Rieuf, Massiac et son canton, éditions Gerbert (Aurillac) 1971
  4. Pierre Nehlig et Hervé Leyrit, « Guide du Cantal », BRGM. Consulté le 15 juillet 2011
  5. F.Graveline et J. Brunel, Cantal, la saga d'un volcan, Debaisieux, 1996 (ISBN 2-9509180-4-2) 

Articles connexes

Liens externes


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