Actions sur le document

Affaire des Irlandais de Vincennes

- Wikipedia, 22/06/2011

Cet article est une ébauche concernant la France.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Le 9 août 1982, vers 13 h, se déroule la fusillade de la rue des Rosiers : un homme jette une grenade à l'intérieur du restaurant Goldenberg puis un commando de quatre à cinq hommes descend la rue des Rosiers en tirant dans la foule. On dénombre six morts et vingt-deux blessés[1]. Pour trouver les instigateurs de cette attaque, François Mitterrand installe un conseiller technique et une cellule antiterroriste à l’Élysée et en confie la direction au commandant du GIGN, Christian Prouteau.

Le 29 août 1982, à 21 h 30, des membres ou anciens membres du GIGN emmenés par le capitaine Paul Barril font irruption dans l'appartement à Vincennes d'un dénommé Michael Plunkett, soupçonné lui et ses compagnons irlandais d'appartenir à l'IRA, et font une prise d'explosifs lors de la perquisition suivant l'interpellation[2].

Il sera plus tard prouvé que les gendarmes avaient apporté eux-mêmes des explosifs dans l'appartement de Vincennes. Après neuf mois de détention, les « Irlandais de Vincennes » sont finalement libérés fin mai 1983.

Cette affaire fit grand bruit au début du premier mandat de François Mitterrand, notamment du fait que le président nouvellement élu avait fait appel aux gendarmes du GIGN pour composer sa garde présidentielle, contrairement à ses prédécesseurs qui employaient des policiers. L'affaire des « Irlandais de Vincennes » est donc devenue celle des « gendarmes de l'Élysée ».

Notes et références

  1. blog de Georges Moréas, commissaire principal honoraire de la police nationale
  2. Jean-Michel Beau, L’Affaire des Irlandais de Vincennes. L’honneur d’un gendarme 1982-2008, Fayard

Retrouvez l'article original ici...

Vous pouvez aussi voir...