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Djelfa

- Wikipedia, 19/12/2011

34° 40′ 00″ N 3° 15′ 00″ E / 34.6667, 3.25

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Djelfa

Djelfa vue du ciel
Djelfa vue du ciel

Administration
Nom algérien جـلـفـة
Pays Drapeau d'Algérie Algérie
Wilaya Djelfa
Culture et démographie
Population hab.
Géographie
Coordonnées 34° 40′ 00″ N 3° 15′ 00″ E / 34.666676, 3.25006534° 40′ 00″ N 3° 15′ 00″ E / 34.666676, 3.250065
Superficie km2
Voir la carte administrative
Djelfa
Voir la carte topographique
Djelfa
Tissage nomade de la région de Djelfa

Djelfa (arabe: الجلفة) est une ville d'Algérie et chef-lieu de la wilaya du même nom.

Sa population est estimée à 272 991[1] habitants en 2010.

Sommaire

Histoire

Le 20 février 1861, Napoléon III décrète la création d'un regoupement de populations au lieu dit Djelfa. La ville dépendait administrativement et militairement de Laghouat[2]. La ville est formée par le regoupement des tribus des Ouled Nail et des tribus Hilaliens. Une église fut construite en 1862. La mosquée fut édifiée en 1864, elle portait le nom de Si Belgacem Benlahrech, frère de Si Chérif benlahrech, le cheikh qui combattit avec l'émir Abd el-Kader, et qui fut assassiné l'année même (1864).

Benchendouka et une partie de la population se révoltent contre l'autorité française en 1861. En 1864, les Ouled Cheikh se soulèvent dans la région de Djelfa.

Un camp d'internement où furent enfermés des juifs et des étrangers, est installé par l'administration du gouvernement de Vichy. Un des internés, Max Aub, a mis en vers pour le théâtre, un récit de son internement[3]. Le camp est supprimé en 1943[4].

Économie

La ville reste un centre important de la vente des moutons pendant l'Aïd.

La ville est le terminus de la ligne de chemin de fer Alger-Djelfa, utilisée principalement pour le fret.


Culture et éducation

La ville possède l'Université Ziane Achour. Sept facultés sont présentes dans le campus[5].

Notes et références

  1. World Gazetteer http://gazetteer.de
  2. Djelfa
  3. Norbert Bel-Ange, Quand Vichy internait ses soldats juifs d'Algérie : Bedeau, Sud Oranais, 1941-1943, L'Harmattan, 2005, p.100.
  4. Voir par exemple la biographie de Léo Lev.
  5. Université de Djelfa

Voir aussi

  • Roger Louis, Moustache kaki, éditions Thélès, Paris, relatant le quotidien de militaires français en zone d'insécurité, secteur de Djelfa. :[1] [2]

Liens internes

Liens externes


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